One-shots

Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 11:16
J'ouvre les yeux, mal au crâne, mal au dos, putain mes mains...je sens plus mes mains... Si...mes bras en l'air...douleur...aux poignets... je bouge et ça cliquète, c'est quoi ce truc? Ca fait mal...Fait froid... Je suis assise par terre, et c'est râpeux, grumeleux, comme du sable ou des gravillons. J'essaie de bouger, j'peux pas me redresser, nausée... 

Bouge pas. 

Une brûlure sur ma cuisse, je crie, et je tourne la tête vers la voix, cherchant à distinguer dans le sombre qui parle. Je reconnais la voix... Matthias... Mais qu'est-ce-que je fous là? Et lui qu'est-ce-qu'il fout là?
 

J'ai dit bouge pas! 

Deux coups, acide sur ma cuisse, ma hanche, je hurle et je tire sur la chaine, les coups pleuvent soudain, et la voix qui gronde


Si tu bouges j'te crève salope. Tu vas déguster... 

Je me recroqueville contre le mur comme si je voulais m'y enfoncer pour me cacher, il est froid, rugueux, je veux devenir le mur, je supplie


S'il vous plait, je veux partir, détachez moi, s'il vous plait... Vous êtes malades!!! Laissez moi partir d'ici!!! Je vous en prie... 

Ta gueule! 

Encore des coups, je me tais, je sanglote, ça brûle, ça tiraille partout,et j'ai l'impression que mon corps explose de ses limites, tant la douleur et le sol et le mur froids me font prendre conscience qu'il est là... Je tremble.
 

T'as vraiment cru que ta ptite sortie d'hier soir resterait impunie petite pute? Que tu pouvais me traiter comme de la merde comme ça sans que j'me fâche? J'aime pas qu'on me repousse salope... Quand je veux un truc je le prends... 

Des coups encore, je crie... ça ne fait presque pas mal pourtant, je tremble trop pour ça... je me tourne vers le mur, je gratte le mur avec mes poings enchainés, je pose mon visage contre le mur, je suis le mur, je sens le moisi, la terre... Je n'ai pas mal...je suis le mur...
Il est parti... Il en a eu marre de me taper dessus, il a jeté à mes pieds l'objet, une sorte de cravache artisanale, un vieux morceau de bois avec des lanières de cuir enroulées autour et tressées, finies par une sorte de perle oblongue... J'examine le truc comme un serpent visqueux, je m'éloigne d'instinct, même immobile ça me fait peur. Et je tente de me rappeler ce que je fais là... 

Hier soir? Etait-ce hier? Dîner avec un ami internaute rencontré dans un de ces jeux en ligne que j'affectionne. On a passé une année entière à papoter sur msn, on s'est rencontrés à plusieurs reprises, en ville, pour aller au ciné, au restau, entre amis, avec d'autres, ou seuls... Et hier je devais passer manger, voir tes BDs, parler, t'étais pas en forme, un peu déprimé... 

Tu m'as fait des avances... ta main dans mon dos, tes yeux dans les miens, Tes lèvres...et j'ai détourné le visage, je veux pas d'un amant...je veux pas gacher notre amitié...tu comprends, tu sembles déçu mais pas malheureux, tu souris, tu hausses les épaules en disant que t'allais pas rater l'occase d'essayer après tout, je ris. Tu m'apportes un dernier verre, un vin liquoreux, doux, des fraises et des framboises avec, tu sais ce que j'aime... Et là... plus rien... 

Salaud... il a drogué mon verre ce con... Un malade...c'est un malade... comment j'ai aps vu ça avant? C'est pas possible... Je vais me réveiller... Je hurle, je chiale et je hurle. La cave résonne... Mais rien ne vient...

Je chiale sans doute des heures, je crie à rendre ma gorge douloureuse, brûlante, je tire sur les chaines, je sens le métal des bracelets mordre ma chair et je gémis, une fois ça coule même... je lève la tête pour tenter de voir, mes bras sont rouges, mes poignets à vif, du sang s'étale partout, se mêlant à la rouille des menottes grossières. J'essaie de tortiller mes doigts pour atteindre le gros rivet qui les ferme, pas moyen... Je me redresse sur mes genoux, pas moyen non plus de me mettre debout, et je tire, je tire... J'ai mal... J'attaque le mur avec mes ongles, autour de l'anneau au mur, mais ça s'effrite à peine... 

J'arrête, je souffle, je tente de reprendre courage... je recommence... Sans fin, j'oscille entre la rage, la panique, le désespoir, et des moments où je me dis : respire, tu vas trouver une solution, tu peux pas simplement crever là aux mains de ce connard, de ce cinglé...

Là j'entends grincer une porte, un battant métallique heurte le mur, des pas dans un escalier, je me recroqueville... Il est revenu...
Mais qu'elle est conne! Regarde moi dans quel état tu t'es mise ma pauvre! Tes collants sont foutus, ta jupe j'en parle même pas et t'as fichu du sang partout sur tes fringues et sur le mur, connasse! Bon...j'ai du boulot pour arranger ça moi maintenant! 

Il s'approche et commence à me deshabiller, d'abord avec des gestes lents, presque affectueux, il essaye d'enlever mon gilet, ses mains tremblent un peu, il semble vraiment inquiet et en colère, il me fait peur... 

Il râle...il peut pas passer les manches, pas sans me détacher. Il tire, il essaie de déchirer le tissu, en vain, il se lève et je l'entends farfouiller dans un tiroir dans un recoin derrière moi, il revient avec des ciseaux et coupe, coupe, découpe mes fringues... Parfois ça pique la peau, fait jaillir une goutte, je crie, je me tortille, il plaque sa main sur ma bouche, ma tête heurte le mur, son regard rivé dans le mien, vacillant, oscillant entre colère et crainte 


Ta gueule putain, mais la ferme! Je vais te faire mal si tu continues! Arrête de bouger quoi, j'essaie de t'aider là, tu peux pas rester comme ça avec ces fringues sales et pleines de sang. 

Il tire sur le tricot, puis pareil avec le col roulé de dessous, coupés en lambeaux, poussés du peid dans un coin... Mon col roulé préféré, marron chocolat, chaud, léger, je pleure, comme si un ami venait de mourir... 

Il découpe la taille de ma jupe, la flemme d'aller chercher la fermeture éclair dans mon dos, tire sur le bas, plus de jupe... le collant y a même pas besoin de le découper... ça vient tout seul. 

Je reste là contre le sol grumeleux, froid, sale, ça érafle ma peau, j'ai la chair de poule, il recule et j'ai peur...il va ôter mes sous vêtements, sous-tif et culotte confortable en coton, blancs... J'ai peur, je veux pas être nue devant ce malade... Mais non... Il s'en va, je l'entends dans mon dos, dans le recoin de la cave que je vois pas, il trafique un truc je vois pas quoi... Il revient, ça y est, il a un tuyau à la main, un pistolet arrosoir et avant que j'ai le temps de comprendre il arrose, plein jet... Je hurle sous le froid, c'est si froid que ça fait mal, je suffoque, le jet dans la figure, je hurle comme une folle, et j'écorche mes genoux pour éviter le jet, il rit... 

Comme ça tu seras toute propre!

Je finis par plus pouvoir bouger, trop froid, je ralentis, je m'arrête, je me tasse, je gèle, bout de viande sur le sol détrempé, je tremble de tous mes membres, je claque des dents, incapable de calmer mes sanglots convulsifs, je sais même plus comment je m'appelle, j'ai froid, j'ai froid, pitié...
 

Bon, t'es déjà plus présentable... Attends, bouge pas, je vais chercher un truc pour tes bras là, tu vas choper une saloperie sinon. 

"Bouge pas"...J'peux pas hé débile! Chuis attachée au mur ducon, je PEUX PAS BOUGER!!! J'ai presque envie de rire tellement c'est con comme réplique, mais je claque trop des dents, comme si ces spasmes allaient me réchauffer. Il revient avec une bouteille transparente, l'ouvre et verse sur mes poignets du métal en fusion, ça brule, ça brûle, je crie, je gémis je suffoque de douleur, ça pue l'alcool à 90°, je crie...

Ouais, je sais, ça pique un peu mais bon, j'veux pas non plus qu'on t'ampute les mains parce que tu t'es pas desinfecté ces plaies... 

Je plane un peu, trop mal, j'entends à peine, je flotte sur un nuage de douleur dans une brume de douleur, sombre, la nausée... je pends au mur, petit tas lamentable de chair, dégoulinant d'eau froide...
La brûlure finit par se calmer, pendant qu'il farfouille ses bouteilles de vin, en face de moi, sur des range-bouteilles au mur. Il en sort une, passe amoureusement la main sur la poussière, la porte à la lumière, la fait un peu tourner, avec précautions, je l'observe à peine, j'ai la tête qui tourne... Il débouche la bouteille et sert un fond dans un verre, hume, goûte, recrache, et vide le verre avant de se resservir généreusement et de boire, avec un claquement de langue.
 

Je sais, t'aimes pas le rouge, mais là tu rates un truc ma belle. C'est un Bourgogne, un petit producteur que je vais voir une fois par an pour lui acheter quelques caisses, je garde ça pour les grandes occases. Et là c'est une occasion royale! 

Il me regarde, et sourit...Un instant tu redeviens toi, mon ami, et j'ai soudain l'élan d'espoir qui me survolte, tu vas me libérer, c'est fini, c'était une sale blague...Je veux supplier mais ma langue et ma mâchoire qui tremble refusent que je parle. Tu t'approches et reprends l'air inquiet

Je suis con désolé...t'as rien bu depuis hier soir et tu dois mourir de soif, pardon... Attends, je vais te donner à boire, tu vas voir... Allez, je sais, t'aimes pas particulièrement ça mais j'ouvrirais un blanc après, un comme t'aimes hein? 

Tu portes le verre à mes lèvres, je veux détourner la tête, colère, refus, mais tu me tiens le menton fermement, le vin coule, et j'ai soif, j'ai vraiment soif, langue pâteuse comme quand on est malade, je bois, longues goulées sucrées, alcoolisées, ça réchauffe, ça fait du bien, ça...je bois trop vite, je m'étrangle je m'étouffe, mes yeux piquent, je crache, je tousse, je suffoque... Il crie


Putain mais t'es vraiment trop conne!!! Ca se crache pas comme ça du bon vin, merde! Salope! 

Gifle, à droite, à gauche, je dodeline de la tête, sans comprendre, je reprends ma respiration, l'alcool monte à ma tête si vite, estomac vide, je plane, ça tourne, je gémis, je supplie des mots que j'arrive pas à former correctement, merde, je sais plus parler... je crois que je ris aussi, nerveusement... 

Tu ris aussi soudain 

Ouais, t'as raison, pas la peine de se fâcher pour ça, t'aimes pas le rouge, c'pas ta faute... Allez! A la tienne ma belle! 

Tu lèves ton verre à ma santé.


Bon, c'est pas tout ça mais... Si on passait aux choses sérieuses? Nan, parce que si tu es là c'est que tu as des choses à te faire pardonner aussi... J'ai vraiment pas apprécié du tout du tout que tu te foutes de ma gueule! Va falloir faire de gros gros efforts là pour que j'arrête de t'en vouloir.

T'es accroupi devant moi, avec un sourire tendre, comme hier soir, tu relèves mon menton qui pendouille, pour me regarder dans les yeux, je crois que je plane complet...

Tu ôtes de mon visage une mèche mouillée, puis tu caresses ma joue, ta main joue avec ma gorge, je déglutis, mais je suis dans un état second, un peu ivre, nan, à la limite de complètement ivre en fait... Me réussit pas le vin sur l'estomac vide...

On va voir comment te punir pour ça ma belle... Tu verras, quand tu seras libérée de ta faute ça ira mieux, tout ira bien... Je suis pas rancunier tu sais? Déjà...On va t'installer autrement. Là pour te punir c'est vraiment pas pratique. Debout!

Tu me tires par les aisselles, les cheveux, mes bras brûlent, arrachés en arrière, je crie, je retombe


Ouais... t'es pas bien souple...bon, je détache tes mains, mais t'as pas intérêt à en profiter hein? Sinon j'me fâche.

Tu détaches les menottes, en desserrant les gros boulons avec une pince, tu m'aides à me lever, je titube, je sens à peine mes jambes, elles sont pleines de saleté collée, ruisselante, je tremble, mes mains viennent se blottir entre mes cuisses, je claque des dents encore.

Tu approches une chaise en métal, et tu me fais mettre à genoux en appuyant sur mes épaules, t'es grand, bien plus grand que moi. Mais je veux pas, je tente de te repousser, je crie, je frappe, je cherche ta peau, pour te mordre, à travers ton pull.

Il me gifle, me frappe, ses poings s'abattent sur moi dans sa rage, un coup, deux, trois, j'arrête de compter, je suis à genoux, il presse ma tête sur la chaise, attache mes mains autour du dossier, serrées, je peux plus bouger, pas sans bouger la chaise bistrot en fonte, lourde, si lourde...
Il entrave mes chevilles aussi, entrave mes cuisses avec mes mollets en passant de la corde, du gros scotch tout autour, je crie toujours, je l'insulte... Il attrape un bout de bois, un manche d'outil cassé, me le fourre dans la bouche, et fait des tours autour de ma tête avec le scotch, ça pue la colle, ça tire les cheveux, je pleure, je veux parler, je peux plus, je peux que grogner et geindre...

T'es qu'une sale conne! Je veux être gentil et tu me cherches!

Il a saisi la cravache et frappe, mon dos cuit, brûle, ça cingle dans l'air et je tressaute à chaque coup, la chaise raclant au sol, je la traine comme un condamné traine son boulet. Il compte à voix haute, et parfois arrête de compte mais sans arrêter de frapper :

7, 8... Si seulement t'avais dit oui! Chuis pas si méchant d'habitude, mais là putain tu me cherches! 9, 10, 11, combien de coups ça vaut ça, que tu te foutes de ma gueule pendant un an, à m'allumer pour me planter ensuite comme un con? 100? 200? Tain, non...c'est trop facile... Ca fait pas assez mal... T'as même pas peur là. Je veux que tu crèves de peur et que tu comprennes ce que ça 'ma fait quand tu m'as repoussé alors que ça faisait tant de temps que j'avais la trouille de te dire ce que je ressens. Tu m'as tellement déçu... Mais je vais trouver mieux ma belle, je vais trouver mieux que juste ça comme punition.

Il jette la cravache, et retourne farfouiller, moi j'essaie de respirer...j'ai peur... j'ai tellement peur que j'ai fait sous moi, la flaque grandit entre mes genoux, mes tibias qui frottent au sol.

Il a sorti une table à encoller, vous savez? celles qu'on utilise pour poser le papier peint. Il la déplie, l'ouvre, vérifie qu'elle est bien stable, je tente de trainer la chaise pour esquiver, me cacher, réflexe inutile et vain, mais incontrôlable. Il enroule des sangles autour de la table, c'est moi qu'il veut y attacher, ça j'ai compris, je gémis dans mon baillon, je recule encore, en trainant mon boulet de fonte, les genoux dans ma pisse, il ricane.


Alors? ça te fait quel effet, connasse? Tu flippes? Imagine une année à flipper comme ça, d'amour pour toi, et de peur de me ramasser un rateau... Tu n'as pas fini d'avoir peur, sale pute. 

Il m'attrape par les cheveux, et traine la chaise vers son nouveau jouet, mes tibias brulent sur le sol, puis il me relache, et je retombe, la chaise oscille, et menace de choir, déséquilibrée... Il découpe le scotch, la corde, avec les ciseaux, avec un cutter aussi quand ça résiste. Je tombe au sol, les jambes coupées, incapable de me redresser, j'ai envie de vomir et un relent de vin aigre remonte, putain je déteste le vin rouge... 

Il m'attrape par les bras, par le torse, me traine et me soulève, me fait rouler sur la table, sur le dos et me sangle. Il sangle mes poignets, passant les liens dessus, dessous, les enroulant, serrant, plus rien ne bouge, puis mes bras, ma tête aussi, autour du cou, je peux respirer mais pas bouger sinon je m'étrangle, par dessus mes seins, une sangle, dessous, une sangle, ma taille, mes jambes, mes chevilles comme les poignets... La table pique, elle est pleine de colle dure et sèche, elle sent la poussière, et le moisi, je mache le baillon pour essayer de le cracher, mes cheveux tirés par le scotch...


T'es belle! T'as des seins putain... j'avais imaginé qu'ils étaient beaux, mais c'est mieux que ce que je pensais... 

Il découpe le sous-tif trempé et arrache les bouts dégoulinants, je me tords tant que possible... non...pas ça...pas ça... Pas CA!!!

Hé! Relaxe! J'vais pas te violer c'pas mon genre!!! Mais t'admettras que depuis le temps que tu me les fous sous le nez pour me tenter j'ai bien le droit de toucher un peu non? 

Ce qu'il s'empresse de faire d'ailleurs...il caresse, soupèse, et pince délicatement mes tétons, et je frissonne... Pas qu'il me dégoûte...non...mais pas ça...pas comme ça... Pitiépitiépitié... Je sens les larmes couler sur mes joues, je geins derrière le baillon qui me fait saliver, je hoquète, et mes seins se dressent sous ses doigts chauds. Il pince plus fort en les sentant durcir, tourne dans un sens, puis dans l'autre, en riant comme un gosse

Mais t'aimes ça ma parole. 

Non, j'aime pas! je veux pas! Mais il est trop dans son trip pour le savoir, trop cinglé pour le sentir. Mes seins sont gourds, les pointes dures et douloureuses, ça fait mal... 

Il rit, et va trifouiller encore une fois son établi, revenant avec une pince. Il joue à pincer mes seins, imprimant les marques antiglissement sur ma peau, rouges et douloureuses. Je pleure, je bouge pour éviter la pince mais la sangle m'étrangle, je tente de me calmer, respirer par le nez, doucement, chasser la douleur, ne plus penser...


Bon, c'est bien beau mais j'ai pas quatre mains... T'aimes qu'on te pince les tétons, mais j'ai pas que ça à faire ma belle! Attends, je vais trouver une astuce. 

Il repart, revient, encore une de ses idées de malade, chaque fois qu'il part je tremble de peur parce qu'il va revenir avec encore un truc plus tordu. Et là ce sont des serre-joints, ce genre de petits serre-joints qu'on utilise pour tenir deux planches encollées, des petits modèles à vis. Je crois que ma peur se lit dans mes yeux, parce qu'il ricane


Ha! Je le savais que ça allait te plaire! 

Il serre, serre serre encore et je gémis, ça lance, je ne suis plus que mes seins et leurs pointes meurtries, ça saigne surement, ça peut pas ne pas ne pas saigner tant ça fait mal...mal...maaaaal...

Il a les mains libre et joue avec mes cheveux. Il m'observe avec tendresse à nouveau, avec tes yeux et ton sourire quand nous prenions un café avant de nous quitter pour plusieurs jours, semaines ou mois... Tu me regardes longuement, tu sembles perdu dans tes pensées.


T'es belle... tu mérite tellement mieux que simplement que je me venge sur toi... J'ai réfléchi tu sais? C'est comme pour le vin au fond. T'aimes pas le rouge, c'est pas ta faute, les goûts et les couleurs ça se discute pas hein? Tu m'aimes pas... C'est pas ta faute non plus aussi douloureux cela a-t-il pu être pour moi de m'en rendre compte. 

Mais pour le vin, le palais ça s'éduque! On apprend à aimer, on évolue, on grandit. Tu verras, tu vas apprendre à m'aimer. Tu es une fille intelligente, et gentille, au fond, t'as tout pour toi, tu vas vite comprendre où est ton intérêt et y prendre goût, j'en suis sûr! Tu seras une gentille fille. 

Tu souris en disant cela, mais avec ses yeux à lui soudain, un peu fous, un peu ravagés, les miroirs vers ton âme damnée... Et j'ai plus peur que jamais...



Vous êtes partis, tous les deux...je vous ai entendus monter les escaliers vers le monde normal... Je regarde le plafond, une toile d'araignée pendouille à l'ampoule nue qui me vrille les yeux et le crâne. Je ferme les yeux mais je vois l'ampoule quand même, putain de lumière... J'ai l'estomac qui gargouille... Comment je fais pour penser à manger là? Chuis folle ou quoi? Un malade me retient prisonnière et me torture et je pense qu'à bouffer, connerie d'instinct. 

Mes seins ne font presque plus mal... Sont habitués, sans doute, ou alors sont déjà en train de tomber, tout noirs et gangrénés. Par contre je sens les éraflures de mes poignets, ça oui, ça gratte, ça pique, je frotte contre les sangles, ça fait mal mais ça apaise la démangeaison. Je pleure plus, et je suis à peine consciente que je tremble, tremble sans arriver à me retenir... 

Du bruit, ils sont de retour les deux félés, toi et l'autre...

Ca sent bon, la bouffe, un truc avec du fromage, une odeur de viande, je salive et mon estomac me rend dingue tellement il grogne. T'es revenu avec une assiette pleine, tu fais super bien la cuisine, et tu sais ce que j'aime... Hamburger maison, avec des oignons grillés, salade, tomates, et des gros cornichons doux... Je chiale de faim... Et j'ai honte de penser qu'à manger dans un moment pareil...

Tu dois crever la dalle, mais t'as pas voulu te réveiller là, alors j'pouvais pas te faire à manger hein? C'pas bon de sauter des repas pourtant, tu vas te rendre malade. Presque 48h que t'as rien bouffé. 

Je sens une sueur froide dans mon dos... 48h? Alors ça s'est pas passé hier soir? Mais avant-hier? Et on est de nouveau le soir? Pas le matin? Je frissonne... Combien tu m'as filé de somnifères pour que je dormes si longtemps sans me réveiller? Ou sans me rappeler que je me suis réveillée si je l'ai fait? Je repense à ma bouche pâteuse, collée comme quand on est malade... La sensation me coupe presque l'appétit... Mais mon estomac réclame, il se fout de mes peurs lui, il a la dalle.

Tu me détaches le baillon, avec les ciseaux, tu tires sur le scotch et des poignées entières de cheveux restent collées, je hurle, je crache le bout de bois et je t'insulte , ou tout du moins j'essaie, ma langue ne m'obéit pas. Tu me gifles, et il revient dans tes yeux, dur et froid et en colère, et la peur me fait redevenir raisonnable... Prendre des forces... Respirer... Ne pas le provoquer...


Bon, tu veux bouffer ou pas?

J'articule un "oui" timide, et je hoche la tête, mauvaise idée, je m'étrangle avec la sangle... Tu as pris le sandwich et tu le guides vers ma bouche, pour que j'y morde, et le jus de viande brulant me coule sur la figure, je grimace, mais je mange quand même au risque de me bruler la langue. Chuis plus à ça prêt et j'ai trop faim pour réfléchir, je mange, je mange, je vis...

Je chiale encore, putain mais quelle conne mais cette fois c'est de soulagement, ça fait du bien de manger, ça fait du bien. Tu ris, et tu te moques : je mange salement... Je finis le hamburger, j'ai jamais mangé aussi vite et t'as dû me freiner sinon j'aurais tout boulotté si vite que je me serais faite vomir. Tu ris, tu as ce rire chaud que j'aime tant chez toi, et qui m'a toujours faite me sentir à l'aise. Tu t'essuies les mains sur ton pantalon et tu me regardes et tu ôtes une trace de sauce sur ma joue, avec ton doigt, et tu me le fais lécher, me le fourrant dans la bouche et moi j'ai encore si faim que je suce ton doigt sans même y penser. 

Va falloir te débarbouiller maintenant, t'es pas présentable là... 

Ca me glace, j'ouvre de grands yeux et je te supplie, non, pas le jet, c'est froid, trop froid, pas le jet, pitié, je serais sage, pas le jet! 

Mais non... pas dans la figure, ça pourrait aller dans l'oeil, j'veux pas t'faire mal non plus! Puis le froid ça ôte pas bien le gras. 

Tu te penches et tu approches ton visage du mien, je sens ton haleine sur moi, fruitée, tu sens le vin et la pomme... Tu inspires et tu me lèches, longuement, une fois, une autre, tu lèches mon visage pour me laver, et je peux pas bouger sinon je m'étouffe, je subis, je ferme les yeux, et je subis ta langue qui me mouille, me fouille, du menton au nez, de la joue au front, tu lèches mes oreilles, tu mordilles, tu lèches mes lèvres, aspires ma bouche, et je peux pas bouger...

Ca te donne des idées... Je le sais, je le vois, tu sembles pétiller, tu te relèves en riant et tu cours, tu montes les marches quatre à quatre. Je frissonne, encore une nouvelle fantaisie, mais j'ose rien dire...des fois que tu me remettes le baillon. Ma bouche est une plaie béante, les coins me font souffrir comme si j'vais eu la bouche étirée pendant des heures. Ah oui...j'ai eu la bouche étirée, et baillonée pendant des heures... je lèche les plis de mes lèvres avec précautions, grimaçant au goût métallique du sang qui suinte des écorchures. Tu reviens déjà avec une pomme à la main. Je soupire presque de soulagement, une pomme... On peut pas faire bien mal avec une pomme hein? si?


J'ai adoré te nettoyer! Mais là faudrait pas oublier le dessert hein? Et 5 fruits et légumes par jour! faudrait pas que tu tombes malade. 

Encore une fois je salive, véritable chien de pavlov, rien qu'à l'odeur de la pomme que tu me tiens sous le nez. J'allonge le cou pour croquer, mais tu retires le fruit et tu secoues la tête.

Nan, nan! pas comme ça! C'est moi qui te donne à manger ma belle! 

Tu croques la pomme, et tu mâches un peu et puis tu te penches et je comprends ce que tu veux... Ca me révulse, je frémis de dégoût, mais tu plaques ta bouche sur la mienne et tu régurgites les petits morceaux de pomme. Voyant que je ne veux pas ouvrir les lèvres, que je les presse obstinément, ta main part vers mes seins et tord le serre-joint et j'ouvre la bouche pour gémir, la douleur réveillée. Tu enfonces les bouts de pomme entre mes lèvres avec ta langue, puis ton doigt prend le relais et je mange, je peux pas faire autrement, je mange la pomme tiède, enduite de ta salive, au goût étrangement perverti par ta saveur, et je me sens salie, violée... Je te hais... Tu souris...

Tu me donnes la becquée, bouchée après bouchée. J'ai cessé de me révolter pour laisser la pomme tiède et visqueuse me nourrir... Et le sucré ça vous redonne du peps, même ligotée sur une table à encoller. Je sens la boule de rage enfler mon ventre, c'est pas juste, c'est pas juste... le Caliméro en moi hurle... Ca monte, monte, monte, comme la moutarde et soudain, avant que j'ai pu retenir le geste, mes dents se referment sur tes lèvres, ta langue et je mords, aussi fort que je peux. Je sens le sang, pas le mien, le tien et je jubile, je jouis de ta douleur, de ton cri de rage brute, de souffrance. La sanction est immédiate, tu te déchaînes, tu frappes, à coups de poings, de gifles, tu mords, tu pinces, je hurle, je me débats, je sombre dans la douleur de tes coups, je hurle, je hurle encore, puis je me tais, recroquevillée autour de l'idée que tu as eu mal, que je t'ai fait mal, et que je suis pas la seule à souffrir... Je sombre...


Tu as tempêté, hurlé, crié, m'as insultée, frappée, vomie de haine et d'amour, tu trembles de rage, et tu décides de me laisser là, souillée de ton sang et de pomme baveuse, le trognon sur le ventre, pour reprendre ta vie normale chez toi, dans les étages... 

Je reste seule avec la lampe qui me nargue et m'aveugle... Chiotte... c'est presque plus supportable quand t'es là...
Il est revenu, tu es revenu, je sais plus trop, j'arrête de penser de toute façon...je suis fatiguée... Tu tournes en rond comme un lion en cage, tu me regardes, et tu dis rien, tu regardes juste, avec les yeux noirs de celui qui enrage et cherche vengeance. Tu m'as frappée mais ça suffira plus...j'ai même plus vraiment mal, ça explose de douleur dans mon corps meurtri mais ça me fait plus peur... Je regarde la lampe dans les yeux, salope, elle non plus elle me fait plus peur... Je la fixe et je sais qu'elle grillera avant moi... mes yeux larmoient, mon corps tremble sans que j'arrive à m'arrêter... Tu te fixes, et ton regard bizarre me fauche en plein rêve de liberté.


Tu vas pas t'endormir hein? Salope! Tu vas pas simplement t'endormir sur tes deux oreilles maintenant? Tu vas pas m'échapper comme ça ma beauté! crois moi! 

Il te faudra quelques minutes pour redescendre avec une chaine HIFI et une bonne demie douzaine de CDs... Tu branches le tout, en pestant, et tu colles le premier CD dans le lecteur, un truc bien rythmé, le son à fond, je reconnais pas de suite, mais tu adores les sons indus, le hard, le metal, les voix rauques, dissonantes... j'y connais rien... Ca parle de racines, de racines sanglantes... Roots...Bloody Roots... Je grince des dents en cadence, ce bruit... ça me rend dingue...tu mets sur répétition et tu remontes, j'entends la porte se fermer...

J'ai pas de montre, mais ça semble une éternité, une longue, longue, longue éternité, j'ai le temps de repenser à toute ma vie, mes études ratées, mon métier que je maîtrise si mal, mes parents que je ne comprends pas et qui me le rendent bien, les gens que j'ai perdus, que j'ai chassés de ma vie, je fais le bilan, je me noie dans mes pleurs, je tape du pied, tant que faire se peut avec la sangle qui scie ma cheville... Je compte, les moutons, les aspérités du plafond, les ombres se rejoignent pour former des visages, des monstres, je deviens folle doucement... Je ne t'entends même pas revenir au bout de je ne sais pas combien de temps... Tu es torse nu, en jean et les cheveux mouillés... Tu sens le savon, la douche, le propre, et au milieu de mon odeur de malade pestilentielle c'est presque une agression... tu dis quelque chose... J'entends rien... Tu cries, j'entends toujours pas, tu te rappelles la musique, tu coupes le son...


Ca suffit...J'en ai ma claque d'être sympa, et d'attendre que Madame daigne se rendre compte de ce qui est le mieux pour elle! Ras le bol! T'es à moi tu m'entends? A moi! Et je ferais ce que je veux quand je veux! Merde! 

Tu illustres tes intentions très clairement, en arrachant mon slip qui colle à ma peau, souillé, rêche... tu me regardes, tu avances une main, et tu passes la paume sur mon mont de vénus sombre, ma forêt vierge...

'Tain, tu pourrais faire un effort, t'es même pas rasée... On va arranger ça, là tu me fais pas envie là... 

Comme toujours après un de tes idées brillantes, tu disparais puis tu reviens, tu portes une bassine fumante, de l'eau chaude sans doute, de la mousse à raser et un rasoir de mec, le tien sans doute, je constate qu'il n'y a pas de lame au bout, je respire, tu vas en mettre une neuve... 

Tu t'occupes d'abord de me sangler autrement, les jambes écartées largement, les genoux pliés de part et d'autre de la table, les chevilles attachées au trépied de la table. Mon dos regimbe, je gémis, je suis pas si souple moi... ça tire, ça lance... J'ai à peine conscience que tu as une vue plongeante sur mon sexe ouvert comme une blessure fraîche... trop mal... 

Imperturbable et concentré tu secoues la bombe de mousse et tu m'enduis la fente, le ventre... Tu rases avec précautions, c'est visible, tu tires même la langue mais tu n'as pas l'habitude, alors je sens la lame brûler contre mes cuisses, dans le plis qui les sépare de mon sexe, je sursaute, tu claques ta main sur ma chair, tu me pinces...


Bouge pas! Je vais te couper, j'aime pas la vue du sang, punaise... Bouge pas je te dis! 

Tu passes et repasses, me tripotant comme un poisson mort que tu écaillerais... Tu contemples ton oeuvre et puis tu rejettes le rasoir dans la bassine, avant d'aller vers l'établi... Non!!! Pas ça! Pas le ... non... je crie, je supplie, mais tu restes inflexible, il faut bien me rincer, et le jet d'eau glacée vient bruler mon sexe nu, et je hurle sous la morsure conjuguée du froid de l'eau et du feu du rasoir. 
Je sanglote, prise de frissons comme si j'avais de la fièvre. Et encore j'aurais pu tomber plus mal, t'as pas pensé à verser de l'alcool pour désinfecter... T'aurais pu, dieu merci t'avais remonté la bouteille... Je crois bien que je lâche une insulte ou deux entre mes lèvres bleues de froid... Tu ne relèves même pas...Tu me regardes... Tu sembles intimidé soudain.


T'es jolie...Dommage que tu sois si... froide. Un vrai glaçon, alors que tu inspires l'amour et l'envie... Mais regarde toi! T'as tout pour plaire et tu te complais à jouer les vierges de glace. 
Mais je sais moi, qui tu es...Je sais quelle allumeuse tu peux être... Je sais que tu es une vraie chienne en chaleur sous ce manteau de froideur ma belle... Je vais te faire fondre, et tu vas pas le regretter! 

Tu ris tout seul dans ton coin, je frissonne... Au point où j'en suis je me dis que j'aimerais que ça aille vite... Le plus vite possible, et ptête qu'une fois que t'en auras fini tu te lasseras... et je pourrais partir... Mais tu sembles décidé à fêter ça comme un vrai moment solennel... Tu me regardes me contemples et tu souris

Je voudrais pas non plus être trop brusque! C'est vrai... on se connait à peine, j'vais pas te sauter comme une catin au coin du Bois de Boulogne hein? Je vais savourer ça ma belle, et tu vas en profiter à fond... Une première fois ça reste une première fois! 

Tu caresses mes cheveux collants et mouillés, tu te penches sur moi et tu baises mes lèvres, puis ma gorge, tu me picores de baisers, tu happes mes seins et tu les mordilles par dessus les serre-joints, puis tu râles... 

Pas sexy ces trucs, bouge pas je vais les ôter. 

Chose dite chose faite et le sang qui afflue dans les pointes de mes seins martyrisées m'arrache des pleurs de souffrance, sous tes doigts inquisiteurs, qui tirent, pincent et tordent... Tu remplaces tes doigts par tes lèvres puis tes dents, ma sensibilité à fleur de peau je pleurniche, je te maudis, je me tords, je suffoque. Tu lèches encore et encore, la pointe de ta langue descend vers mon ventre, limace visqueuse, intrusion atroce...je me serre, comme si je pouvais éviter l'inévitable mais tu frôles déjà la fente de ton menton, tu me dévores sans retenue, et je pleure en silence, de honte et de rage.
J'essaie de m'abstraire de la situation... Je ne peux pas bouger, mon corps me refuse ce service et mine de rien, tu sais faire des noeuds : depuis le temps que je suis attachée, j'ai pas réussi à faire bouger les sangles d'un centimètre pour les détendre. Je ferme les yeux, je serre les dents, je compte, je chantonne, je cherche par tous les moyens de ne pas penser à ta langue qui me fouille et m'envahit comme une maladie honteuse. Tu ris, tu commentes sans arrêt, me complimentant sur ma douceur, mon goût de vanille, je te hais, je te hais...


Voyons voir comment tu es faite à l'intérieur... La beauté intérieure, c'est ce qui compte le plus il paraît! 

Je ne peux m'empêcher de me crisper au point de m'arracher la peau des cuisses sur le rebord de la table quand ton doigt me pénètre, je crie, je te maudis, je te vomis, tu ris de plus belle, tu me fouilles encore, me lèches encore et je pleure à chaudes larmes. Tes doigts sont chauds, rèches... S'ils n'étaient pas les tiens ils m'auraient sans doute donné du plaisir : cette idée me traverse comme un éclair et mon ventre se serre, de dégoût et de honte. Tu retires ton doigt un peu déçu 

Tu ne mouilles pas beaucoup pour une salope... Pfff... t'es pas drôle. 

Tu gifles l'intérieur de mes cuisses pour ponctuer ton propos, presque distraitement, je gémis, tu rajoutes quelques coups :


Oh mais c'est qu'elle aime ça la pute! Encore? Encore un! 

Tu ôtes ta ceinture de ton jean, j'entends cliqueter la boucle, puis le cuir s'abat sur mes cuisses, la ceinture pliée en deux, et je hurle à plein poumons, mais finalement...ça vaut mieux que ta langue... Et je me tais, tremblante, je ne crie même plus, résignée, je compte les coups dans ma tête, 12 en tout, mais pas bien répartis, punaise, t'es même pas capable de symétrie... Je te le crache à la gueule, et tu t'empresses de rectifier l'erreur, en rajoutant un coup par ci par là pour équilibrer... Je n'arrive plus à penser...combien ça faisait déjà? 12...13... 12... non... 12 c'était avant... 13...Je sais plus...ça me cuit...l'impression de m'être assise sur un fer à repasser... ça me cuit, ça brûle... Je crois que je gémis encore...Je crois que je l'ai dit tout fort ça, que ça brûle... 

T'as trop chaud? Alors on va te refroidir! Bouge pas j'vais chercher des glaçons! 

Tu remontes l'escalier joyeusement, et je hurle sans fin. 

Tu reviens avec le bac à glaçon du congel, et pendant que tu pestes parce que les glaçons c'est bien connu ça veut jamais sortir du bac, je me dis qu'avec un peu de chance t'arriveras pas à les retirer de là et que tu passeras à autre chose... C'beau les rêves... Mes cuisses sont en feu, mon sexe frissonne d'être exposé depuis ce qui me semble des heures... Tu as une pleine poignée de glace dans la main quand tu t'approches et tu laisses couler l'eau de fonte glaciale sur mes jambes, c'est une torture... Je crie...je n'arrive plus à m'en empêcher, le froid sur les marques à vif, rouges, boursoufflées sur les rebords, du cuir de ta ceinture, c'est comme être battue à nouveau, une brûlure comme si on me sciait les jambes. Tu appliques un glaçon après l'autre sous mes hurlements de souffrance, et je tremble de plus belle, je tire sur la sangle au point de m'étrangler, je tousse, je vais crever, je tire, je tire, plutôt crever que subir ça... Je vois trouble, flou, noir...


'Tain, mais arrête de tirer comme ça, tu vas t'faire mal, t'es comme les clébards toi, t'es trop conne! T'es bien une sale chienne, tiens... 

Tu défais la sangle qui maintient mon cou, je ne vais plus pouvoir m'étrangler, je peux bouger la tête, ça m'avance pas à grand chose pour le coup... 

Tu recommences à passer un glaçon sur mes cuisses, le remontes sur ma hanche, mon ventre, la sensation est affreuse, douloureuse, puis tu redescends vers...non!!! Pas là... Je te supplie, mais j'achève dans un couinement, ma tête part à droite, à gauche, je rue dans les brancards, tu titilles mon intimité de ce trait de feu froid, la douleur fuse dans mon ventre jusque dans mes seins, mon clitoris me semble à vif, ma vessie se relâche brutalement et se soulage d'un long jet que je ne peux même pas retenir... 

Oh la vache!!! Mais t'es dégueulasse ma parole! 

Tu empoignes le jet d'eau et m'achèves, je frissonne à nouveau, les dents qui claquent, je t'en supplie, laisse moi en paix, laisse moi en paix... 

Tu m'as détachée de la table et trainée jusqu'au mur où je gis recroquevillée, les mains nouées à l'anneau par une corde, tu trouvais que les menottes me laissaient trop de mou, mes genoux touchent le sol mais mes fesses sont soulevées tant l'anneau est haut, mes bras  et mes cuisses tirent et se crispent de crampes convulsives... J'ignore combien de temps tu vas me laisser là, tu ranges en chantonnant, tu as remis la musique, tu passes le jet par terre pour nettoyer, tu enroules les cordes, les sangles et les pends à un clou au mur, ma tête est lourde, j'oscille entre la peur et l'abandon, j'ai mal, juste mal... Je te supplie du bout des lèvres de me détacher, sans même y penser, je te supplie comme on respire parce que c'est le dernier instinct que j'ai, celui de ne pas mourir comme ça...


Te détacher? On détache pas les chiens méchants et pas propres, salope... On les colle en laisse dans leur niche! 

Je pleurniche, une part de moi à honte de ce que je suis mais je la fais taire, ta gueule toi, c'est pas comme ça qu'on sera libres, ta gueule... Je te supplie, je serais sage, s'il te plait, je ferais ce que tu veux, ce que tu veux... tout ce que tu veux...tout...tout...

Tout? Mais qu'est-ce que tu crois que je veux de toi, regarde-toi, t'es laide à faire peur, saleté, t'es une souillon, une salope à poil, je peux déjà tout faire et j'ai même pas envie... 

Je me force à sourire, je relève la tête, je mets de l'admiration, du désir dans mon regard, je me force, j'ai l'air pathétique, je le sais mais j'essaie, j'ouvre les cuisses un peu, je me cambre un peu, je montre mes seins, je te dis que j'ai envie de te faire plaisir, que j'ai réfléchi, que j'ai eu tort, que tu es beau, gentil, que...je m'avilis, je me fous de savoir que je suis une mauviette, je veux juste que tu me croies, crois-moi, détache-moi...pitié... 

Je fixe ton pantalon, tu bandes... J'ai gagné...tu bandes... Tu vas me détacher... j'en suis sûre... Je me force à calmer la joie malsaine dans mon regard, à me faire douce, veule, obéissante, ta petite chienne... Je guette le bon moment...


Mouais... Je vais te dire, pour faire de toi une bonne chienne, y a pas, il va falloir te dresser. C'ma faute aussi, chuis trop gentil, je te fixe pas de limites, je devrais être plus strict... 

Tu as ramassé la cravache, et tu la lèves

Déjà, on fait pas pipi dans la maison, sauf aux toilettes et sauf si je t'y autorise, c'est clair? Pour pisser je te ferais faire un tour dans le jardin. 

Un coup de cravache à chaque mot ou presque pour que ça rentre mieux sans doute. Tu me demandes si j'ai compris, je réponds oui, un peu trop négligeamment sans doute, tu insistes, je me force à rester calme

Oui, j'ai compris. 

Tu souris, puis tu vas à l'armoire au fond près des range-bouteilles, tu y cherches quelque chose visiblement dans une vielle boite à biscuits en métal... Un objet de cuir, et un autre en métal... Un collier de chien en mailles de métal... Tu le défais et me le passes autour du cou, avant d'attacher la laisse à l'anneau. Ca sent le vieux, le moisi, le graillon aussi, un peu...

C'était à mon vieux chien quand j'étais gosse, j'adorais ce chien! Et lui il était sage, pas comme toi. Il adorait venir dormir au pied de ma chaise quand je faisais mes devoirs à l'époque... Il me manque parfois... 

Je tremble d'indignation mais je ne dis rien, ne fais rien, toute façon je peux pas vraiment bouger... J'espère que tu vas me détacher du mur, avoir ma chance... J'ai le coeur qui bat à tout rompre, c'est ma chance, fais que ce soit ma chance... 

Mais tu es prudent... Tu as pris la chaine, et tu la passes à mes chevilles, j'enrage, j'en pleurerais de frustration, c'est pas encore pour tout de suite, tu entraves mes mouvements, tu vas sans doute aussi m'attacher les mains, c'est ce que j'aurais fait moi... Et j'ai raison, tu enroules un bon mètre de scotch autour de mes poignets après m'avoir détachée du mur... Et merde... 

Tu me tires par la laisse tout autour de la cave et je dois marcher à tout petits pas pour ne pas tomber, tu ris comme un gosse, et tu tires pour me faire trébucher, j'atterris à genoux, lourdement, les coudes heurtant le sol dur et froid et grumeleux, écorchés mes genoux, écorchés mes coudes, c'est pas comme dans la chanson, mon coeur est pas tout mou lui, il tape comme un sourd... 

Tu me retournes d'un coup de pied et tu me dis de montrer mon ventre, je roule sur le dos, ventre à l'air grotesque carpette que tu papouilles du pied, c'est un bon chienchien ça, je sens la semelle de ta basket sur mon ventre, mes seins, j'enrage, le sol me griffe le dos, ça pique, j'ai envie d'attraper ton pied et de te faire tomber, ce serait facile mais je serais pas plus avancée, je peux pas m'enfuir entravée comme ça... 

Puis tu te lasses de me caresser comme tu dis et je dois m'asseoir, m'agenouiller plutôt, tu me veux sagement assise à tes pieds et je dois te suivre à travers la cave et reprendre la position dès que tu t'arrêtes, si je traine tu me décoches des coups dans les cuisses de la pointe de ta chaussure, mes cuisses encore rouges, enflées, de ta ceinture et de ta cravache, j'ai mal. Tu finis par trouver que je suis une bonne chienne et tu me tapotes la tête avec un sourire adorable et tout tendre, je te hais je te hais...


Brave bête... Je vais t'aménager une niche confortable dans le coin là-bas, que tu puisses dormir autre part que par terre, chuis pas un salaud avec les bêtes... T'auras une gamelle d'eau et une de nourriture, tu verras tu seras bien. Allez, lèche ma main pour montrer comme t'es contente! Lèche! 

Tu tends ta main, non, tu la fourres sous mon nez et je dois lécher, je recule d'abord, mais ta main s'abat sur mon crâne sèchement et je sens la douleur exploser dans ma tête, mes oreilles bourdonnent, ma vue se trouble, je deviens une chochotte ma parole, je lèche, j'en ai marre d'avoir mal, et ça me tuera pas de te lécher la main, je lèche une première fois timidement, de la pointe de la langue, un peu dégoûtée, tu frappes encore, je lèche plus longuement, encore et encore... tu tournes ta main pour que je puisses bien lécher tous tes doigts, ta paume, tu sens le sel, le savon, je lèche sans fin...

Tu m'excites, salope... 

Tu as mis ta main sur ton entrejambe et tu ouvres ton pantalon, je recule, tu frappes encore, du pied

A quatre pattes, chienne! 

Je refuse, je recule, non, pas ça, non... Je te hurle des insultes, tu ris, tu es sûr de gagner, je sais aussi que tu vas gagner mais je n'arrive pas à m'y résoudre, je recule tout contre le mur, putain de mur, il m'emmerde ce mur... Je tente de te repousser, tu tires la laisse, tu m'étrangles je rampe pour avoir de l'air, je jappe et je halète, je me retrouve la tête au sol, ton pied dessus, mon ventre nu contre les grumeaux du béton sale, je me recroqueville, tu frappes avec la laisse, sale chienne, sale bête ingrate, je me referme comme un liseron sous la pluie, je pleure, tu as gagné encore... Quand je ne bouge plus tu passes derrière moi, tu m'attrapes sous le ventre, tu lèves mon cul vers toi, j'entends l'atroce bruit de ta braguette que tu baisses et je pleure encore, les doigts crispés sur le sol dur, je griffe, je râcle le sol, j'arrache mes ongles sur le sol... Tu me salis...Tu me pénètres... 
Ton sexe me déchire... Même la première fois je n'avais pas eu mal, et là... Ton sexe me déchire, comme s'il était abrasif... Tu limes mon ventre et je crie, je pleure de douleur, vive d'abord, puis plus sourde, plus profonde, comme si mon corps entier te rejetait, fusant de mon entrejambe jusque dans mes seins. Tu portes tout ton poids sur moi, mon visage, mes coudes mes seins frottent par terre au rythme de tes va-et-vient bestiaux, mes mains accrochent le sol pour tenter de me tirer en avant, t'échapper, mais tu me retiens, tes mains autour de mes hanches de ma taille, parfois une main pressée dans mon dos pour me coller au sol... Je sens tes couilles, ton pubis frapper mes fesses, mes cuisses meurtries par tes coups de cravache, de ceinture, tout le bas de mon corps me fait mal, se délite, se déchire... 

Soudain tu t'arrêtes, un juron rompt tes ahanements...


Merde! J'ai pas mis de capote! Tu prends la pilule? Putain, on s'en tape si tu la prends...tu l'as pas prise hier et ce matin, t'es vraiment pas prévoyante comme nana. Connasse! 

Une gifle brûlante affirme ton énervement sur ma fesse, et je te sens te retirer, j'entoure mes jambes de mes bras, je veux m'enrouler sur moi-même bien serré jusqu'à ce que je disparaisse. Mais tu ne m'en laisse pas le loisir. Tes doigts viennent fouiller mon antre encore brulé, tu râles que je ne mouille pas assez, que je suis une salope sèche comme un désert, je tente vaguement de te repousser, tu tiens mes poignets de ta main, je n'ai presque plus de forces... Puis tu me plaques au sol et je te sens écarter mes fesses, je hurle, je roule sur le ventre, tu frappes, encore, jusqu'à ce que je retrouve l'immobilité du désespoir, tu craches sur mes fesses, entre mes fesses, et ton doigt étale ton crachat immonde... Je gémis ma honte, et tu souris, je sais que tu souris, même si je ne te vois pas, je sais... 

Me dit pas qu'personne t'a jamais touché là, ma salope? Sans déconner? Ahhh...c'est tout petit...serré...Tu sens mon doigt? Même une phalange ça rentre pas facilement, mais on va écarter tout ça! Deux doigts... Tu aimes hein? Allez, gueule! Je sais que tu aimes, c'est juste de la fausse pudeur, une salope comme toi ça aime qu'on l'encule! J'vais t'enculer ma cochonne... Dis que tu veux que j't'encule! Dis-le! 

Tu tires ma tête par les cheveux, mon dos se brise de douleur, tes doigts quittent mon anus et tu frappes mes fesses, mes cuisses, à coups redoublés, tu veux que je le dise, je secoue la tête, tu me secoues comme un prunier un jour de récolte, comme un chat secoue une souris presque morte pour la désarticuler... Je suffoque, Tu appuies ma tête sur le sol, ta bouche contre mon oreille, tu mords, tu réclames :


Dis-le ma salope, dis-le! Dis-le que tu veux que j't'encule! 

Je le dis, épuisée, et tu rugis de joie, tes doigts s'enfoncent en moi encore une fois, plus loin, fouillant, crochus, tu les tournes dans mon orifice, les écartes, et quand tu les retires, tu poses ton gland entre mes fesses et tu presses, et j'exhale mon air bruyamment tant je souffre, achevant dans un râle, je n'arrive plus à crier. 

Pendant ce qui va me sembler une éternité, tu t'enfonces dans mon dos, tu forces, coup de boutoir sur coup de boutoir, , plus fort et plus vite, je te sens me remplir de honte, de mal, de rejet, de haine... Tes mains appuient sur mon dos, puis l'une d'elle vient attraper ma bouche, la tirer, un doigt au coin de mes lèvres, tu murmures des mots sans suite, je suis ta salope, ta chérie, ta belle petite chienne, je te fais jouir, tu jouis et je sens ton sexe pulser dans mon cul, j'en tremble de rage, et d'horreur, et tu cries de jouissance, puis tu t'affaisses sur moi et tu susurres à mon oreille l'impensable, l'incroyable, l'inacceptable...


Je t'aime... 

Tu es parti, je suis à nouveau enchainée au mur, tu as posé par terre une couverture pliée, et une assiette à soupe avec de l'eau. Pour apaiser ma soif, ma langue gonflée, j'ai lapé le liquide comme un chien, parce que mes mains sont attachées dans mon dos. Je tremble sans m'arrêter, je ferme les yeux, je sais que je somnole, parce que par moments j'ai l'impression que c'est fini, que je m'apaise et je me réveille à nouveau et je sais que ce n'est pas un cauchemar, et que ça va continuer. 

Une fois tu reviens m'apporter à manger, dans une assiette, des pâtes avec du fromage, au matin, enfin, je suppose que c'est le matin tu me dis que tu vas travailler, et que je dois être sage, que tu rentreras le soir et que tu espères que je serais plus accueillante. 

Pendant les heures qui défilent comme des soldats de plomb de la Légion au pas lent, j'enrage, je hurle, je pleure, je sommeille, je me morfonds, puis je cesse enfin de penser... C'est comme ça que tu me retrouves au soir, prostrée contre le mur, vide, creuse... 

Tu me gifles,et je sais ce que j'ai à faire... Je souris...


Ahhh! Te voilà enfin revenue à de meilleures dispositions? 

Je hoche la tête, je fais valoir que 'jai un peu mal attachée comme ça, et que je dois faire pipi, je me retiens depuis trop longtemps. Je te demande, poliment, avec un sourire humble et à peine forcé, je te supplie presque et tu me détaches, mais pas avant d'avoir à nouveau fixé à mon cou la laisse, le collier y étant toujours. Je te suis dehors par la porte en bois massif, et là tu me guides vers un arbre, un sapin, un cèdre, je ne vois pas bien, il fait si noir... Les épines tombées piquent mes pieds, et je danse grotesquement pour soulager ma douleur, tu me tires contre le tronc et tu ordonnes : 

Fais vite. Allez! 

Je m'accroupis. Un instant, je crains que la honte de faire ça devant toi ne m'empêche de détendre mes sphincters, mais il fait froid, et une fois immobile, le petit vent frais sur mes cuisses ouvertes me vrille et je ne peux plus me retenir, je pleure presque de soulagement. Tu applaudis de joie, et tu me tapotes la tête, avant de me tirer à nouveau dans la maison, la cave... 

Tu deviens une vraiment brave bête, comme quoi tout est une question de dressage, pas vrai ma jolie? 

Je ne dis rien, je m'approche insidieusement de ta jambe et je m'agenouille sagement, je veux te sembler inoffensive, matée, vaincue, totalement soumise... Ca marche... Tu attaches la laisse à l'anneau mais c'est assez lâche pour que j'arrive à bouger.
Je sais que je vais devoir la jouer fine... La partie sera serrée, mais c'est ma seule chance. Je dois tenter le coup avant que tu sois devenu trop fort et moi trop faible. Ton emprise est déjà très puissante : je tremble au bruit de tes pas dans l'escalier, je frissonne quand tu te penches sur moi, je recule devant toi, par pur réflexe à présent. Alors je me force à respirer très calmement, à sourire, je sais que je suis sans doute grotesque, avec mes lèvres écorchées, mes bleus, mes yeux cernés, mais ce n'est pas moi que je dois convaincre mais toi. 

Alors je m'approche de toi, je me colle contre ta chaussure, contre ta jambe, je mendie ton attention, tu es aux anges, tu caresses ma tête, me dis des mots doux,je t'enjôle autant que je peux. 

Tu ris soudain, alors que je frotte ma tête contre ta cuisse, accroupie par terre.


Mais c'est que t'as le feu au cul ma parole, la chienne! T'en as jamais assez toi! Allez...Montre à ton maître comme tu as envie de sa bite, fais moi envie, fais la putain! 

Je serre les dents derrière mon sourire... Tu me veux à genoux, les cuisses ouvertes, je dois toucher mes seins, me cambrer, te donner envie de moi, alors que je vois que tu bandes déjà comme un âne dans ton jean, j'en fais des tonnes. 
Puis tu me veux assise, les jambes écartées, je ronchonne un instant contre cette chaine à mes chevilles, parce qu'elle me gêne pour bouger, pour t'offrir mon intimité, je rougis de honte en disant cela, tu prends ça pour une délicieuse pudeur, tu ris et tu défaits la chaîne, le travail de sape continue... J'écarte les jambes, je glisse une main contre ma fente avec un soupir évocateur, tu baisses ton pantalon ta main entoure ton sexe, tes couilles, tu les soupèses et les masses, puis tu te branles un instant, avec un murmure d'appréciation. Tu me siffles, j'accours, à genoux, les yeux aussi brillants que je peux.


Suce-moi. 

Je m'exécute. Ca me révulse, mais je ferme les yeux, et je passe ma langue sur mes lèvres, puis je lèche d'abord ta verge, je descends vers tes couilles, je sais que tu vas aimer, tu es surpris, je veux que tu perdes pied, je m'applique, tu soupires déjà... Je remonte vers ton gland pour le laper du bout de la langue, puis je l'entoure délicatement, tentant de faire abstraction de ton odeur qui me donne envie de vomir et ravive l'horreur de la veille, la douleur dans mon ventre, le souvenir de ton sperme collé sur mes cuisses et mes fesses... Je t'explore, à coups de langue furtifs, tout autour de ton gland, l'agaçant tout doucement, te donner confiance... Tu t'enfonces un peu dans ma bouche, je regrette que tu n'aies pas libéré mes mains et je te le dis, entre deux va et viens... je voudrais tenir tes fesses, te dis-je avec un regard en coin sous mes cils baissés. Tu te penches, défais le lien, j'agrippe tes fesses sous ton jean que tu n'as pas baissé, je le baisse d'ailleurs doucement, tout en te suçant plus fort, t'imposant un rythme plus jouissif. Tu fermes les yeux, ton bassin vient à la rencontre de ma bouche, tu respires fort, je te sens partir doucement, j'insiste, je te veux tout entier absorbé par ta jouissance, je guette, là...trop tôt..encore un peu, un va et vient encore, tu t'enfonces, loin, je gémis pour donner le change, tu vas jouir, je te sens te raidir... 


Je mords.
Ma rage explose et je mords de toutes mes forces et le gout salé de ton sang dans ma bouche, ton hurlement me disent que j'ai touché juste. Tu t'arraches à moi, tu recules et te vautres les jambes enchevêtrées dans ton jean qui trainait sur tes genoux. Je ne prends pas le temps de me lever j'attrape ce qui me tombe sous la main, la chaine, je te frappe, toutes l'énergie qu'il me reste y passe, je frappe encore, tu cries, tu m'insultes, tu te roules par terre en tenant ton membre dégoulinant de sang entre tes mains jointes. 

Mais j'ai surestimé mes forces, je faiblis déjà, je m'en rends compte un instant trop tard, je me précipite vers la porte, je veux tourner la clef dans la serrure, je tremble, j'hésite, tu es déjà derrière moi.
 

Je vais te crever salope! je vais te tuer, te crever! 

Tu vas le faire, ça je le sais... Je tâtonne, une arme, n'importe quoi, me défendre, tournevis... Je reste pliée en deux, ras du sol, pas te laisser de prise, tu hurles ta rage, à la main tu as une pelle, tu frappes un coup, je titube, je m'accroches, je veux résister, je me rendrais aps sans combattre, je me jette en avant, plante, au hasard, tu hurles, frappes, frappes, frap....................

Dépêche AFP : Samedi 25 octobre 2008 : 

Un jeune homme a été retrouvé mort au bord de la RN 16 à hauteur de St Villemain de Torfelle. Il a visiblement succombé à un coup de couteau ou d'un autre instrument pointu en plein ventre. Son pénis était sectionné en partie et il a sans doute perdu son sang en cherchant du secours, et est décédé en quelques minutes. 

Chez lui les enquêteurs ont fait une macabre découverte : une jeune femme supposée être sa petite amie gisait morte dans la cave, dans une mare de sang, tuée par sans doute le même individu qui a tué le jeune homme. 

La disparition de la jeune femme a été signalée en fin de journée par ses collègues de travail inquiets de ne pas la voir rentrer de week-end, on pense que le jeune couple a été attaqué chez lui par un meurtrier psychopathe. L'homme aurait tenté de couper le pénis du jeune homme avant de le tuer et aurait fait subir à la jeune femme des tortures d'une violence inimaginable et des sévices sexuels répétés, avant de l'achever avec une pelle. 

Le meurtrier n'a laissé aucun indice exploitable et court toujours.
Par Kireseth - Publié dans : One-shots
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Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 11:19

Ca va faire bien 20 ans qu'elle y crois plus au Père Noël... Les vitrines illuminée défilent et elle les voit à peine, les yeux rivés sur la route, sur le trafic dense en cette veille de Réveillon. Elle n'a aucune envie de se retourner sur la lumière, sur la joie dans les yeux des gosses, sur le sourire des adultes à ces premiers flocons qui tombent, d'une neige inespérée qui teinte encore un peu plus de magie ce moment qu'elle abhorre par dessus tout, sauf peut-être son anniversaire.

Elle va passer les fêtes seule. En tout cas le Réveillon de Noël, pour celui de la Saint Sylvestre elle se tâte encore, une copine l'a invitée chez elle, avec quelques vagues connaissances de club de gym ou de son cercle de bénévoles.

Elle met un temps fou à garer sa voiture et à en sortir les courses qu'elle va devoir traîner sur 5 étages, saloperie d'ascenseur en panne encore... Et saloperie de jour férié, qui l'oblige à faire des courses un mercredi, alors qu'elle les fait le jeudi matin en règle générale... Elle n'aime pas qu'on bouleverse ses habitudes, c'est chiant. Il se fait tard, elle range, se met un truc à dégeler au micro-ondes et se demande si elle ne va pas se faire couler un bain...

Soudain, elle sursaute au bruit de verre cassé qui provient de son salon : elle accourt, et reste un instant figée devant le spectacle détonnant. Un homme gît au milieu de la pièce dans les débris de son vélux au travers duquel il vient de passer, et tente de se relever dans un grognement de douleur, la main en sang. Elle n'a pas le temps de se mettre à hurler qu'il lui fait :


Euh... Bonjour... Je... Désolé, j'ai pas trouvé la porte pour entrer!

Elle empoigne le premier truc qui lui vienne sous la main : son parapluie dans le porte-manteau à coté de l'entrée du salon, et le lève bien haut :

Bougez-pas! Si vous bougez je hurle!!! J'appelle les flics!

Holà! Coool! On se calme, je plaisantais! Je cherchais à rattraper mon chat qui s'est barré sur le toit et chuis passé à travers votre fenêtre que j'avais pas vue dans le noir! Quelle idée aussi de foutre une fenêtre sur un toit, merde! Je m'en vais aussi vite que je peux, si vous voulez bien allumer que je puisse me lever sans me foutre encore plus de verre dans les doigts?

Oh... Euh... Bougez pas quand même!


Prudente, elle reste bien face à lui,le parapluie levé, pour aller vers l'interrupteur et faire la lumière sur l'étrange scène de crime.


Ouf, merci... Et flûte...je crois bien que j'en ai foutu partout...

Il parle du verre sans doute, mais aussi du sang : une mare s'est formée sous sa main gauche entaillée, petite mais rouge vif, un rouge fascinant... Elle n'arrive plus à détacher ses yeux de cette atroce brillance sur son parquet vitrifié, l'estomac soudain plus proche de ses lèvres. Elle hait la vue du sang aussi, en plus du reste... bordel... Elle appuie son dos sur le mur, les oreilles pleines de coton, la langue pâteuse, le regard voilé... Ca tourne... Il fait si noir...saloperie d'ampoule... elle a sans doute grill.........

Le réveil est brutal : elle entend le bruit plus qu'elle ne ressent la douleur de la gifle sur sa joue, mais cette dernière cuira encore plusieurs minutes après, chaude et rouge.

On s'réveille ma petite! Z'allez pas me claquer dans les pattes hein? Dites?

Il a l'air sincèrement inquiet. Il la tient par la taille, son bras ensanglanté entourant son corps un peu trop maigre, son autre main levée comme pour lui en coller une autre. Elle lèvre ses bras devant son visage, pur réflexe de défense, avec un sanglot apeuré. Il la relâche doucement contre le mur, où elle arrive tout juste à rester assise, et se laisse glisser à côté, avant d'éclater d'un rire chaud :

Ah ben on fait une belle paire : le maladroit et la chochotte! On se croirait dans un vieux film du "Splendid", tellement c'est ridicule.

Elle ne peut pas s'empêcher de sourire, ses lèvres murmurant machinalement ce qui pourrait presque être sa devise en cette fin d'année :

"Le Père Noël est une ordure, c'est bien connu!"

Elle se redresse tant bien que mal, les jambes encore un peu tremblotantes et se force à respirer profondément.

Je suis désolée, j'aime pas spécialement la vue du sang mais c'est bien la première fois que ça me fait tourner de l'oeil. Je...vais appeler le SAMU, vous devez voir un médecin pour ça...

Et passer le réveillon aux urgences au milieu des cons qui se sont entaillé les doigts avec leur couteau à huître? Non merci! J'arrive à bouger ma main sans douleur excessive, j'ai pas de verre planté dedans, et c'est pas entaillé sur plus de quelques millimètres de profondeur, même si ça impressionne. Puis j'ai pas mal saigné là aussi, ya pas grand chose sur la main.

Il lui montre l'estafilade sur son avant bras qui suinte toujours d'un rouge éclatant, et elle peut constater qu'en effet sa main est bien pleine de sang mais pas véritablement blessée par contre. Elle soupire de soulagement, avant de proposer :

J'ai de quoi vous désinfecter dans la salle de bain, j'en ai jamais eu besoin, autant que ça serve hein?

Alors ça c'est pas d'refus, surtout si ça peut éviter que je vous mette du sang partout en sortant... Je vous suis.

Elle le guide à la petite salle de bain de célibataire : une douche un lavabo, un petit meuble pour ses serviettes de bain et son nécessaire de toilette. C'est d'un des tiroirs de ce meuble qu'elle sort une trousse d'urgence visiblement neuve et inutilisée. Elle l'ouvre, tandis que l'homme lave sa main et son avant-bras à l'eau du robinet, avant de le badigeonner du désinfectant marronnasse et de coller autant de pansement que possible sur toutes ses plaies.

Super... j'ai l'air malin comme ça moi!

Il replie ses doigts en riant, et se contemple dans le miroir :

Mes fringues sont bonnes à jeter et j'ai l'air de sortir d'un attentat à la bombe! Je suis navré, j'ai dû vous foutre une sacrée trouille tout à l'heure... Mais quel con... Oh...

Il se précipite vers le salon, la laissant sur place un peu bête, elle l'entend râler :

Et merde!

Le désastre... Il neige de plus en plus fort, et bien entendu directement dans le salon, les flocons s'accumulent, fondent, forment une mare rouge qui dégouline sous le canapé au contact du sang. Il regarde un instant la débâcle avant de prendre les choses en main :

Une serpillère, un balais, un seau, sinon vous allez avoir de la flotte partout! et trouvez moi un carton, ou une planche, il faut reboucher cette fenêtre!

Elle ne relève même pas qu'il est véritablement en train de lui donner des ordres et fonce à la cuisine. Les ustensiles de ménage c'est facile à trouver, le carton c'est autre chose... Il l'a suivie, et farfouille dans son cagibi avant de lui montrer sa planche à repasser :

Vous y tenez absolument à celle-là? Coupée en deux elle bouchera parfaitement le trou, c'pour ça.

Elle hoche la tête, il a déjà posé son pied sur la planche pour la casser en deux d'un coup sec. Elle lui indique dans les étagères un marteau, des clous, dont elle ne se sert que pour pendre ses tableaux, et son petit escabeau qui lui permet d'ordinaire de nettoyer la foutue fenêtre qui leur cause tant d'ennuis. Il s'active avec célérité, il semble parfaitement savoir ce qu'il fait, sans doute un bricoleur. Pour elle ce genre de choses c'est comme le chinois : une énigme. Il cause pendant qu'il plante les clous dans sa planche à repasser :

Je vous paierai les dégâts hein? Je suis vraiment désolé, tout ça pour un con de chat... Je m'appelle Adrien, j'habite Rue Verte, de l'autre coté du pâté de maison. Et vous, c'est comment votre petit nom?

Elle maugrée :

Odalisque.

Il tique, le marteau levé :

Hein?

Odalisque. Ma mère était fan de récits à l'eau de rose sur les harems, et ce genre de conneries, et voilà le résultat... Un prénom importable et des kilomètres d'explications à fournir à chaque fois...

En tout cas c'est super joli! Même si vous en avez pas trop l'air, j'voyais les odalisques plutôt brunes, et bien en chair... Z'êtes blonde, grande et presque trop maigre, on peut pas dire que ça vous colle au teint comme prénom.

Elle allait s'insurger contre la critique, mais hausse les épaules. A quoi bon? Il descend de l'escabeau, et file en direction du cagibi avant de revenir avec du gros scotch de déménagement, avec lequel il s'emploie à rendre un peu plus étanche son bricolage. Il jette un regard à l'horloge sur la vieille cheminée bouchée depuis longtemps et qui accueille une petite bibliothèque avant de s'écrier :

Oh la vache! Il est déjà sept heures! Je vais vous mettre carrément en retard pour votre Réveillon, vous devriez aller vous préparer! Je finis ici et je finirai le ménage après, filez!

Je ne vais nulle part, aucune raison de me préparer. C'est plutôt vous qui devriez filer en vitesse. On va vous attendre.

Ah non, pas ce soir : je devais aller chez mon frangin jouer au Père Noël pour sa tripotée de gosses, comme l'an dernier, mais ils ont tous attrapé la varicelle et comme je ne l'ai jamais eue, ça tombe à l'eau. J'adore jouer les Papa Noël mais si c'est pour me gratter pendant des semaines après, non merci. Comment ça se fait que vous ne fêtiez pas Noël avec votre chéri ou votre famille vous?

Ma mère vit à 600 bornes d'ici, Dieu merci, et elle a sans doute largement mieux à faire que me recevoir pour les fêtes, et j'ai pas de chéri, ce qui règle la question.

Pas de chéri? Euh... les mecs de votre entourage sont aveugles ou juste cons?

Il la regarde un peu surpris et fronce les sourcils.

Eh ben, je vois que c'est pas super drôle comme soirée. Vous aviez prévu quoi? Un bain et un verre de vin avant un film débile à la télé?

Elle ne peut pas s'empêcher de rougir, exactement ce qu'elle avait en tête oui... Elle baisse les yeux pour cacher sa rougeur, saloperie de teint de blonde... Il sourit, elle le sent. Il finit par dire, après un court silence presque gêné :

Bon... Y a pas d'urgence alors. Chuis seul, z'êtes seule, vous savez quoi? On va se faire une bouffe et passer ce foutu Réveillon tous les deux!

Là c'est elle qui tique. Elle commence par secouer la tête, mais il pose un doigt sur ses lèvres, et lui dit :

Hors de question que vous disiez non : je vais pas vous laisser seule le soir de Noël ma belle. Et sûrement pas après vous avoir fait une frayeur pareille. J'ai de quoi grignoter ce soir, du bon vin et du foie gras que mon frangin m'a envoyés pour se faire pardonner le Réveillon raté, je vais chercher tout ça et on va se faire une petite soirée peinarde hein?

Il serre les dents, et la regarde :

Je veux être sûr que vous allez bien, et que l'incident de tout à l'heure n'aura aucune conséquence fâcheuse. Vous comprenez? Et puis c'est triste de passer Noël tout seul non?

Elle ne va pas lui rétorquer qu'elle préfèrerait, ce serait grossier. Elle cherche une excuse pour se dépétrer de ce contretemps à ses projets de bain et de soirée télé en pyjama, mais quelque chose palpite, au fond de son estomac, et elle se sent étrangement attirée par l'idée qu'il ne parte pas tout de suite... Elle s'entend à peine répondre :

D'a...d'accord... Pourquoi pas après tout?

Alors ça roule! Bon, ici c'est à peu près propre, et à l'abri du vent et de la neige. Je rentre me changer et je rapporte de quoi manger, j'en ai pour une petite demie-heure à tout casser. Attendez... en cas de souci : je vous laisse mon numéro de téléphone!

Il a déjà attrapé un post-it sur le bureau, et gribouille dessus.

Je reviens tout de suite!

Il semble très joyeux, et juste avant de sortir en coup de vent, dépose sur sa joue un baiser sonore

Et faites vous belle! C'est Noël que diable!

A l'instant précis où il quitte l'appartement, son coeur se met à battre comme un fou, et ses mains tremblent. Mais quelle conne d'avoir accepté... Elle se dit qu'elle va attendre quelques minutes qu'il rentre, avant d'appeler, de dire qu'elle préfère rester seule... Une voix dans sa tête résonne, qui la traite de petite poule mouillée, et lui fait sentir à quel point elle pourrait le regretter si elle déclinait... Elle bataille contre elle-même, à moitié fâchée de cette intrusion, à moitié amusée et surprise. Se faire belle... Et comment hein? Une robe? Elle n'en porte que l'été, des robes légères aux épaules nues, plus prévues pour la plage ou les dimanches à la campagne... Une de ses jupes strictes sur un chemisier? Son uniforme de boulot ça... Elle se précipite sur l'armoire et fouille du regard... Se faire belle, non mais quelle idée... Elle cherche, renifle, repousse tel ou tel cintre et enrage... Puis sa main frôle une enveloppe de coton rejetée dans un coin sombre de la penderie... Elle s'arrête... Non..ce serait ridicule... Mais si! c'est justement le moment idéal... Pourquoi pas?

Avec un sourire narquois, elle sort le cintre et ouvre la fermeture éclair pour dévoiler une masse de tissu noir soyeux, délicatement rebrodé d'or. Elle soupire, et frôle le tissu de la main. Un cadeau de sa mère, encore une connerie. Mais cette fois ça s'avèrera peut-être utile.

Elle file sous la douche, l'heure tourne. Elle se laisse griser par l'eau chaude, le coeur en fête sans même s'en rendre compte, puis elle réalise combien elle est impatiente et délicieusement anxieuse. Elle se sait rougissante, et nerveuse, elle se maudit, mais elle veut être jolie soudain...

Une fois sèche, elle travaille ses cheveux à la brosse et au séchoir pour les lisser, avant de passer des sous-vêtements propres, noirs, pour qu'ils ne se voient pas trop sous ses vêtements.

Enfin, elle pose ses doigts sur le tissu noir. Advienne que pourra...


La sonnette retentit une demie-heure après le départ de son hôte tombé du ciel. Elle se précipite pour ouvrir, dans un claquement de talons joyeux, reculant de la porte pour le laisser entrer, il a les bras chargés d'un carton mouillé de neige, son manteau encore couvert de flocons. Il dépose son colis avant se s'ébrouer comme un chien trempé, et son souffle se coupe quand il pose les yeux sur elle.


Oh purée...

Son nom lui colle soudain parfaitement au teint... Son buste serré dans un haut façon boléro, entièrement brodé de perles et de fil d'or, sous une veste transparente et vaporeuse, à peine fermée au col par un unique bouton ouvragé. Sur ses hanches un pantalon court, serré aux chevilles, bouffant et léger, et une ceinture orientale ornée de sequins, et aux pieds une paire de sandales fines en cuir doré et perlé.

Elle avait ptête pas tort votre maman... Ca vous va bien, belle Odalisque.

Ils préparent à manger, des petits canapés au foie gras, d'autres au saumon fumé, quelques uns avec du roquefort, une poire en lamelle dessus, ça ira bien avec le vin, du blanc, fruité, agréablement frais. Ils papotent, de tout et de rien : études, boulot, famille, tout y passe... Son divorce à lui, et la question fatidique :

Vous choisissez vraiment de vivre seule?

Eh bien... c'est pas vraiment ça, c'est juste que...après les premiers jours ben... c'est toujours pareil, les mecs m'emmerdent. Je m'ennuie quoi. Je sais pas, c'est comme s'il manquait quelque chose...

Hum... Et vous ne savez pas quoi?

Pas vraiment. Juste que... aucun des hommes avec qui j'ai vécu plus de quelques jours n'a été plus qu'une passade. Alors je me dis que je suis finalement bien toute seule.

Mais euh, vous avez bien un petit ami, même si vous vivez pas avec, quelqu'un avec qui vous...sortez, avec qui vous vous amusez de temps en temps hein?

Ca arrive, parfois, mais c'est rarement pour plus d'une nuit ou deux à la rigueur. Personne de définitif, non, des amis proches, avec qui je sors parfois. Avec qui je couche aussi parfois, puisque c'était le sens de votre question. Mais même ça c'est pas si... important.

Me dites pas que vous aimez pas ça! C'est pas possible de pas aimer faire l'amour quand même... De nos jours les mecs sont tout de même un peu moins manchots qu'autrefois, non? Ou alors vous n'avez vraiment pas eu de bol...

Ah si, j'ai eu quelques amis...amants, bon... qui savaient y faire. Ca reste plaisant sur le moment mais c'est pas transcendant quoi.

Ah voui...

Ouais, je sais, chuis difficile. On arrête pas de me le répéter.

J'allais plutôt dire un truc du genre que vous n'avez sans doute pas encore trouvé ce qui vous motiverait en matière de cul... Pas toujours simple de savoir quels fantasmes nous font le plus grimper au plafond, ou de les accepter, ou de les faire accepter par notre partenaire.

Hum...

Elle baisse les yeux plongée dans ses pensée, en découpant des tomates cerises pour la salade. Elle commence à savoir quelles idées tordues et perverses elle nourrit, et qui la font se réveiller en sueur la nuit. Et il faudrait sans doute la menacer de mort pour qu'elle en parle... Elle lui jette un regard en coin, il manie le couteau pour découper les canapés au saumon, et elle admire les lignes nerveuses de sa main... Il a refait le bandage de l'autre, une bande de coton serrée et nouée avec soin, selon un motif complexe, qui trahit un certain savoir faire. Il lui a dit être commercial dans une banque... Pourtant il fait des bandages comme un infirmier.

Elle l'a regardé trop longtemps : il lève un sourcil façon Sean Connery et l'interroge :

Quoi qu'y a? Je saigne de nouveau ou quoi?

Non, c'est... je regardais le bandage, j'aurais été bien en peine d'en faire un semblable... Vous avez appris ça où?

Oh, euh... Nulle part, un peu tout seule. J'ai une passion pour les noeuds et les cordages, c'est tout. Je pratique la voile, entre autre.

Il se tait, et détourne le regard, visiblement il allait dire autre chose, mais s'est retenu au dernier moment.

C'est bizarre comme passion, mais pourquoi pas? C'est sans doute mieux que de pas en avoir du tout comme moi...

Aucune passion? Ni violon d'Ingres, ni musique, ni rien du tout?

Ben non... Y a pas grand chose qui me passionne plus de 5 minutes, en fait...

Et enfant, t'avais pas un truc qui te passionnait plus que d'autres?

Euh...même pas...si...je jouais pas mal avec mes cousins, ou à la poupée. J'adorais inventer des histoires, des trucs de mômes avec des princesses capturées par des montres, des femmes de colons enlevées par des indiens, ce genre de choses.

Oui, un classique pour petites filles, la demoiselle en détresse, hein?

Il rit

Alors en fait tu partages un peu des passions de ta mère! Imagine, je suis le vilain sultan barbaresque, et je t'enlève pour faire de toi ma favorite!

Il se penche, la saisit par les cuisses et la soulève par dessus son épaule, secoué d'un rire d'enfant. Elle se débat, rit, et tambourine sur son dos avec ses petits poings, rieuse caricature de scène de film d'aventure.

Nooooooooooon, non! mon père vous châtiera! Lâchez moi! Lâchez moi, vil faquin!

Tu serrras la perrrrle de mon harrre, femme!

Nooooooooon!!!

Il la laisse retomber sur le canapé du salon comme un sac de patates après l'avoir transbahutée à travers tout l'appartement. Elle a du mal à se redresser, le souffle court, le visage rouge, échevelée, et pliée de convulsions de rire. Il lui tend la main, la relève et l'attire contre lui, attrapant ses bras, les retenant dans son dos d'une main ferme. Il souffle :

Si tu rrrefuses, je t'attacherrrai surrr la selle de mon cheval!

Il la fait pivoter, et serre ses poignets, avant d'attraper l'embrase des rideaux, pour les lier solidement.

Te voilà à ma merrrci, femme! Tu serrrras mon esclave, et je serrrai ton maîtrrre!

Elle joue le jeu, inconsciente encore de leur trouble grandissant, et se laisse glisser à genoux, suppliante :

Ne me faites pas de mal, je ferai ce que vous voudrez, mais ne me faites pas de mal!

Il agrippe ses cheveux, pour approcher sa tête de ses cuisses, le regard plongé dans celui de sa captive si conciliante, sur le point de dire quelque chose. Puis il la relâche et se retourne :

Bon, si on finissait de faire à manger, j'ai la dalle moi. Puis t'as beau être maigre, te trimballer partout ça creuse!

Hé! T'aurais au moins pû me détacher les mains, gros malin...

Il est déjà loin, elle n'entend plus que son rire résonner dans le couloir. Elle se lève tant bien que mal en s'appuyant de tout son poids sur le canapé, sans doute passablement ridicule, puis elle est en sueur, le coeur battant, et quelque chose lui ferait presque regretter que le jeu soit déjà terminé... Elle court vers la cuisine et lui tend ses poignets :

Allez, enlève moi ça steuplais...

Ben, pour quoi faire? T'es très bien comme ça, ça colle au personnage! Puis les noeuds je sais les faire moi, pas les dénouer!

Il prend un air faussement attristé, penaud, et elle rit à gorge déployée.

Nan mais c'te mauvaise foi! Et comment je mange moi hein?

Si ya que ça, je vais te nourrir moi! Aprrrès tout, je vais pas laisser ma captive crrrrever la dalle, surtout si je veux en tirrrrer un bon prrrrix à la prrrochaine vente aux enchèrrrres d'Istanbul!

Elle lui tire la langue, et insiste u peu pour la forme :


Allez détache-moi!

Hum...Laisse moi rrrréfléchirrr.... Non!

Alleeeeeeez!

Non!

Il agite sous son nez un canapé au foie gras, décoré de baies roses :

Qui c'est qui va être une petite fille bien sage? Allez! Une bouchée pour papa!

Mais arrête ton char, Ben Hur! C'est ridicu...gnmmmgnmmm...

Il a sans ménagement fourré l'apéritif dans sa bouche et elle est bien contrainte de le manger. L'est bon d'ailleurs ce foie gras... miam... Il mord à belles dents dans un petit toast au saumon, et remplit deux verres de vin, avant d'empoigner le plateau où repose leur repas de fête improvisé.

Vois le bon coté de la chose : je suis contraint de faire le service et t'as plus qu'à te laisser dorloter. On se demande qui est l'esclave de qui là tiens!

Alors là c'bien fait pour toi d'abord! Okay, on fait comme ça : je vais me vautrer sur le canapé et tu feras le service et la vaisselle!

Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle s'allonge voluptueusement sur le canapé, en rajoutant dans les soupirs de contentement, et il suit, une serviette sur le bras, terriblement raide, comme un bon majordome anglais.

Madaaaaaaaaaame est servie!

Pendant u bon quart d'heure il va la nourrir avec le petit doigt en l'air, entre deux fous rires, elle va réclamer plus de ceci, plus de cela, un peu de vin, une gratouille au menton, parce qu'une miette la démange, il se soumettra au moindre de ses caprices docilement. Il porte à nouveau le verre de vin à ses lèvres lorsqu'elle hoquète de rire, une goutte coule sur son menton et dévale vers sa gorge où elle se niche dans un creux haletant.

Je suis navré Madame! Je vais immédiatement nettoyer votre blanche peau!

Il se penche et vient lécher la goutte du bout de la langue. Elle n'a pas le temps de réagir qu'il s'est déjà redressé, pour murmurer :

Elle aurait pu tacher vos vêtements si délicats, Madame.

Son coeur est sur le point de rompre sa cage thoracique. Elle soupire, un soupir court, oppressé, ses mains tirent sur leurs liens à s'en faire mal, elle se cambre, dans ses efforts pour se redresser. Il sourit, lève le verre et laisse tomber une autre goutte entre ses seins :

Oups...

Hé! Arrête! C'est pas drô...Oh...

Cette fois ci il prend son temps pour lécher voluptueusement la naissance de sa gorge, sa langue et ses lèvres descendent entre ses seins à peine couverts par le caraco noir. Goutte à goutte il verse du vin, encore et encore et sa bouche l'explore sans fin, elle ne dit plus rien, les yeux mi-clos, la peau en feu, et le ventre serré.

Il halète, rauque, sensuel :

Si c'est drôle... Tu adores ça, ose me dire le contraire!

Non... c'est pas...raisonnable, on se connait pas, on va pas simplement...

Coucher ensemble? Je te rassure, c'est pas mon intention...

Il fait une pause, elle fronce les sourcils entre soulagement et surprise, et avant qu'elle ne puisse demander des explications, il ajoute :

Je vais pas me contenter de coucher avec toi... Je vais te faire grimper aux rideaux par tous les moyens possibles, et je compte bien y passer la nuit entière... C'est pas mon trip de juste te sauter pour pioncer un bon coup ensuite.


Il va reprendre son exploration quand elle a un sursaut de révolte, un reste effiloché de pudeur et de morale, tente de se relever.

Non! Pas comme ça!

Il la repousse sur les coussins, et sourit

Nan, t'as raison, pas comme ça!

Il débranche la lampe à pied dans le coin, et récupère la rallonge, avant de revenir au canapé. Il l'empoigne par les épaules, et la retourne sur le ventre, elle tente de se débattre mais il s'assoit sur elle et tranquillement se met à attacher ses chevilles à l'aide du câble électrique. Elle crie, il rit, puis se relève, et pose sa main sur ses fesses, qu'il caresse doucement

Arrête de jouer les timides, ça te va pas. Tu aimes ça, tu soupirais de plaisir il y a quelques instants... Et là...

Il glisse sa main dans le fin pantalon soyeux, enfonçant ses doigts entre les fesses, plus bas, vers le creux des cuisses, jouant avec les lèvres closes, pour les écarter.

Tu mouilles. Dis le encore que tu ne veux pas... Dis-le, je t'écoute!

Il a retiré ses doigts, et tire sur la ceinture à sequins et le pantalon, ses fesses sont nues, ses doigts les parcourent, sa paume les flatte doucement, les frotte, les échauffe, elle gémit.

Je vois que tu as changé d'avis... Je continue alors?

Nooon... Siii! Oui... oh....oui...

La main frotte les fesses qui se trémoussent d'envie, et se tendent, puis elle s'abat, gentillette, tape douce, une fois, deux, encore... La peau s'échauffe, la fille geint, et se contracte...

Ooooh!

Tu aimes?

Oui...

Salope... Sale petite vicieuse délicieuse!

T'arrête pas!

Elle proteste quand il s'arrête, il s'exécute donc, la frappe plus fort, la main à plat, la paume tendue, visant le même endroit toujours, qui rougit, brule un peu, elle respire fort, toute à la sensation si étonnante.

Puis il cesse de nouveau et se relève, l'observant, offerte, à moitié nue sur le canapé...


Nan, décidément... ça manque d'un peu de fantaisie, là... C'est Noël merde!

Il la soulève et la fait asseoir, les mains dans le dos, les pieds encore liés. Il appuie sur son buste, et tire sur ses jambes repliées, juste derrière ses genoux, pour qu'elle se cambre, se vautre, s'enfonce entre les coussins. Elle proteste, en riant, il met un doigt sur sa bouche et fait :


Chuuuuuuuuuut! Sinon le Père Noël ne passera pas pour toi, petite fille pas sage!

Il y a un petit sapin dans le coin opposé su salon, pauvre chose rabougrie couverte de tristes guirlandes et de boules ternes qu'on voit à peine, tant il a été repoussé hors du champ de vision global. Il décroche les boules, une à une, les guirlandes, une branche casse, il la ramasse et la prend aussi, rapportant ses trophées vers sa victime perplexe.

Mais qu'est-ce-que tu fiches?

Tu vas bien voir! Et pour commencer je vais te faire taire, t'es trop bruyante, tu vas nous faire fuir l'esprit de Noël avec ta grande bouche là! Tssss!

Elle grimace, lui tire la langue, il saisit une des grosses boules en plastique, une boule dorée, et la lui fourre dans la bouche, en lui tirant la langue à son tour :

Là! tais toi un peu! Pis c'est pas beau de tirer la langue! Tu seras punie!

Une claque sur sa cuisse, une autre en face pour faire équilibré, puis il écarte les genoux d'un geste sec, elle n'a même pas le temps de réagir, et déjà ses doigts sont enfoncés dans son sexe jusqu'à la garde, elle se raidit, gémissement étouffé par la boule qu'elle aurait pu cracher depuis le temps, il bouge doucement, elle se détend, soupire, soupire encore, il caresse le clitoris gonflé de son pouce...

Ah ben voilà, là t'es sage! Comme quoi... bon, bouge pas! Allez, écarte un peu plus tes jambes, j'ai envie de te voir...

Elle écarte, mais la position est un peu périlleuse, elle a tendance à avoir du mal à tenir en équilibre, luttant pour que ses fesses ne dérapent pas sur le rebord du canapé.

Attends, je vais t'aider!

Grand seigneur il prend un coussin, le cale dans son dos avec force : "Et là? C'est mieux? Oui? T'es sûre?" Avant de prendre la guirlande rouge en froufrous brillants, et de la lui enrouler autour du genou gauche, l'attachant au pied du canapé. La guirlande dorée va retenir le genou droit de la même façon et elle se retrouve totalement entravée, le sexe ouvert comme une figue mûre... Elle rougit, soudain consciente du ridicule de la situation, gigote, il lève son menton et la fixe, droit dans les yeux :

Ta chatte est belle... T'es couverte de conneries de décorations de Noël brillantes et c'est ta chatte ton plus bel ornement.

Il baise le menton frémissant, les joues timides, la gorge qui déglutit de honte d'avoir envie... Sa bouche descend sur le caraco, ses doigts le défont, il caresse les seins, glissant ses doigts sous le tissu brodé, ouvre le tout pour les dévoiler, et mordille leurs pointes, sous les gémissements de leur propriétaire. Il malaxe, masse et palpe sans vergogne, avec des grognements de satisfaction, enfouissant son nez entre les deux monts blancs. Ses doigts vont pincer les pointes déjà dure, les étirer, et sa bouche descend sur le ventre, la langue le chatouille et s'insinue dans le nombril offert, elle tressaute, chatouilleuse, il en profite pour explorer ses flancs et la faire se tordre dans tous les sens.

Une pause, ils reprennent leur souffle, il tire sur les pointes de ses seins, impatient, dur...

Sa bouche se plaque sur son sexe, sans prévenir, il semble adorer l'effet de surprise, elle se soulève du canapé, tente de resserrer les jambes mais ça tire sur ses genoux, les guirlandes cisaillent un peu sa chair, il appuie sur ses cuisses avec ses mains et la force à écarter encore ses jambes, pour mieux la dévorer, sa langue la prend, la fouille jusqu'à ce qu'elle s'offre, elle frissonne, elle tremble même.

Il tord à nouveau ses tétons, tandis que sa bouche tète son clitoris et sa vulve, et qu'elle respire comme une noyée qu'on vient de sortir de l'eau, par saccades, la tête roulée sur le coté, vaincue.

Il ne va pas la faire jouir, pas encore.


Bon, c'pas tout ça mais t'as bien des bougies dans ce gourbi non? On a pas idée de fêter Noël sans bougies!

Il va les trouver vite les bougies, deux bougies rouges, dans un bougeoir en forme d'ange, une culculterie offerte par sa mère. Elle lève les yeux au ciel avec un haussement d'épaules quand il ricane devant la décoration...

Un cadeau j'parie? De quelqu'un qui t'aime pas vraiment alors... Ou qui te connait mal!

Il trouve le briquet derrière le bougeoir, et allume une des bougies, avant de s'approcher à nouveau d'elle, et de se mettre à genoux entre ses jambes, pour caresser ses seins de sa main gauche. La bougie à hauteur de son visage l'aveugle un peu, elle ferme les yeux.

Il va descendre la flamme tout contre sa peau, jusqu'à son ventre, en faisant des ronds, des volutes... Elle se surprend à aimer la chaleur, moins que de la redouter. Elle ouvre les yeux et le regarde approcher le cierge allumé de sa fente ouverte, la lumière l'inonde, elle brille de mouille et de salive... C'est chaud, doux...trop chaud... Elle a un peu peur, pur réflexe, mais déjà la bougie s'éloigne, revient vers les pointes de ses seins.
Il frôle chaque téton de l'impalpable globe de chaleur, et les regarde se dresser, avec un gloussement satisfait.


Mais t'as des tétons de cochonne ma parole! Ils sont vraiment comme toi, insatiables!

Elle émet des marmottement de protestation et il rit, tant qu'une goutte de cire tombe sur son sein, elle couine par le nez, chaud!

Il observe la goutte se saisir sur la peau, passe sa main dessus, lève la bougie et la penche pour laisser une autre goutte s'écraser près de la première, flocon de cire rose... Elle secoue la tête, essaie de se redresser, il plaque sa main sur sa gorge, la maintient, penche la bougie, et continue d'imaginer des constellations d'étoiles sur ses seins et son ventre, Dieu Créateur. Elle le regarde faire, concentré, tendu, le regard brillant, il aime sa peau, il aime son corps et s'en sert et en joue... Elle s'offre.


Elle est couverte de cire chaude, et sa main la caresse comme un bijou précieux. Il gratte une tache imparfaite et mire son oeuvre, avec un hochement de tête :

Voilà, ça fait plus festif comme ça je trouve! T'es belle...

Silence presque trop lourd, il respire difficilement, semble vouloir l'avaler de son regard, comme pour ne pas perdre une miette de son ouvrage. Puis il soupire et presque à regret se détourne. elle le voit passer le bout de la seconde bougie à la flamme de la première, la tournant, et la retournant, pour la réchauffer? L'adoucir? Elle le regarde faire, intriguée mais presque trop languide pour demander pourquoi. Il souffle la bougie allumée et la repose dans le bougeoir avant de revenir vers elle.

La bougie chauffée dans la main, il la passe sur son nez, ses lèvres tendues par le baillon doré, puis sur son menton, sa gorge... Elle sent l'odeur de cire tiède, sent la douce friction glisser sur elle. La bougie roule sur ses flancs et sur son abdomen constellé, puis sur ses cuisses et elle sait ce qu'il va faire, et le redoute et le désire, ses cuisses frissonnent...


Dis-le...

Elle marmotte, il pouffe et retire la boule de sa bouche, avec précautions, et s'excuse, secoué de rire :

Chuis vraiment un gland, excuse-moi! Mais quel con alors!
Allez! Dis-le!

Le contraste est saisissant entre son rire, sa voix chaude et conviviale, et ce ton pressant, dominateur...

Dis-le...

Je...j'ai..

Mieux que ça : tu la veux dans ta chatte!

Je...la...veux dans...ma chatte...

Le fait de le dire la fait se tendre vers la bougie qui frôle son mont de Vénus l'air de rien, terriblement agaçante. Il la descend d'un centimètre ou deux, titille son clitoris

Comme ça?

Non...oui...noooon... plus...

Gourmande...

Oui... oui...s'il-te-plaît...

Le bâton de cire tiède enroule des caresses autour de sa vulve et tourne autour du pot, indécis, elle tire sur les amarres de paillettes pour se tendre vers lui, il se retire, s'avance, joue, glousse...

Dis le encore!

Je la veux dans ma chatte!! S'il te plait!!

Salope!

Oui! Oui!!! Je suis ta salope!!!

Ma salope...

Il enfonce son appendice de cire dans l'antre frémissant, savourant sa victoire.

Sa main gauche bandée fait aller et venir la bougie dans son sexe et la droite caresse et malaxe la peau de ses cuisse, de son ventre, avant que ses doigts ne titillent son clitoris tendu. Cette fois il va la faire jouir, il mord l'intérieur de sa cuisse, et la branle plus fort, et plus vite, il la sent monter dans les tours, il respire plus fort aussi, mord, plus fort, elle gémit, elle tire sur ses liens, l'envie de prendre sa tête dans ses mains et d'imposer un rythme, mais c'est elle qui est prise, elle n'a pas le choix de se rassurer en menant la barque même un peu.

Elle suffoque, et elle explose de plaisir, il sent qu'elle convulse entre ses doigts, et un cri étouffé s'échappe de ses lèvres. Il lâche tout et recule, debout, les mains sur les hanches, ravi, il la mate encore bouillonnante et la bougie fichée dans son con pulsant, il la regarde reprendre ses esprits.

Elle le supplie du regard, mais il a un sourire en coin... Craque le briquet... il allume la mèche... et tant pis pour le plancher, si la cire coule...


Là ça fait fête!

Mais t'es con!!! Enlève moi ça de suite, allez!!

Nan! J'admire d'abord!

Mais arrête, j'ai froid!!!

Ben justement, j'te réchauffe! Jamais contentes les gonzesses!

Sourire canin, ravi, très content de ses conneries... un vrai gosse.

T'est con...

Ouais!

Que dire de plus... elle lève les yeux au ciel et soupire... Avant de replonger un instant dans les délices de son orgasme, c'était bon...

Il la voit sourire béatement, et empoigne ses cheveux


Attends un peu toi, j'en ai pas fini avec toi! Tu crois pas que c'est un peu mon tour? Allez, viens faire bisou à Papa Noël!

Retirée la bougie, soufflée la flamme, il ouvre sa braguette et sort son sexe avant de le lui fourrer sans ménagement dans la bouche. Elle suffoque sous le goût inconnu, étrange, elle n'a pas le temps de l'apprivoiser que déjà il la possède, la baise. Sa main droite crispée sur sa tête, la gauche guide la hampe dure, puis tient sa joue, et elle suce, elle bave, il va profond dans sa gorge et elle a du mal à l'avaler, il cogne contre sa glotte, son palais, il est tendu de plaisir...

Suce, ma salope, ma petite salope... Encore, oui...

Elle est surprise de la vitesse à laquelle il jouit, sans même prendre la peine de se retirer poliment comme on ferait la première fois, pour savoir si elle avale. Il jute dans sa bouche, au fond, et pulse en elle, sans complexes, et elle avale, bien contrainte, et aussi surprenant que ça puisse paraître, au fond...ça lui déplait pas...

Ben dis-donc... C'est que tu m'as tout excité avec tes conneries de bougies... Chuis désolé...euh...pas pensé à te demander si tu avales...

Il vient de réaliser, un peu gêné, se retire, et essuie une goutte de sperme sur ses lèvres. Elle secoue la tête et sourit

Attends...

Elle se redresse, s'approche...

T'en as encore là...

Elle lèche.

Il se penche, la détache, juste ses genoux, et la soulève dans ses bras, telle quelle, débraillée, maculée de cire, de mouille, de foutre et de sueur, et la porte dans ses bras vers ce qu'il espère être sa chambre. Elle ne peut même pas s'accrocher à son cou façon cliché romantico-con... Ses mains sont encore attachée. Il manque de trébucher en plus, son futal lui glisse sur les hanches, il se rattrape contre le cadre de la porte, puis se laisse tomber sur le lit, son chargement sur lui, il la serre, enfouit son visage dans son cou...

Je t'ai pas demandé... Tu fais quoi pour le jour de l'an déjà?
Par Kireseth - Publié dans : One-shots
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Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 11:50


Gare St Laz', terrasse du café, j'machouille ma lèvre, un peu tendue, nan, total stressée en fait. J't'attends, t'es en retard, de presque rien, pis ça se trouve ma montre avance, mais 'tain... c'dur de t'attendre... Pourtant j'te connais même pas, deux fois qu'on s'est juste entraperçus à la cam, image écrasée, manque de contraste, neigeuse, des traits mal définis... Mais si on s'connait, on s'est parlé dix fois, cent fois, mille fois, avoués c'qu'on aimerait vivre, c'qu'on veut.
J'commence à avoir l'coeur qui bat, très très fort... Les jambes qui m'démangent de les prendre à mon cou pour filer à l'anglaise, j'me lève déjà, le ventre tout noué, j'hésite, un pas vers le quai, et là...
Ta voix... j'la r'connais, comme au tel, l'timbre un peu métallique et lointain en moins, l'est chaude, et j'ai les genoux tout mous. Ton souffle chaud, purée, j'vais mourir, j'ose pas m'retourner pour te r'garder...


"Ben alors? Tu t'sauves sans dire bonjour? T'aurais la trouille peut-être, gamine?"

"Gamine" qu'tu m'appelles, passe que j'ai 3 mois d'moins qu'toi. J'me r'tourne et j'te fixe dans les yeux, en serrant les dents et j'aboie :

"T'es à la bourre... J'allais pas camper là hein?"

Tension, malaise, éclairs allant de mes yeux à tes yeux façon manga... 3... 2.... 1.... FIGHT!


T'éclates de rire, c'est comme le 14 juillet, ça explose de partout en jolies étincelles, mon coeur aussi, j't'aime déjà. J't'arrive à peine à l'épaule et pourtant... J'te chope par les cheveux, juste assez longs pour ça et j'tire, tout en te foutant un bon coup dans l'ventre pour que tu t'plies
J'déteste attendre... T'as pas fini d'le payer ce deuxième café que j'ai dû boire pour passer l'temps mon vieux... Nan, t'as pas fini d'le payer.
Pas flancher, pas t'montrer à quel point ta gueule d'ange m'donne le tournis, à quel point chuis raide dingue, à quel point je mouille de t'avoir à ma pogne. J'tire tes tifs un peu plus, tu grimaces, et je vois dans tes yeux une pointe, un éclair de respect, comme si tu commençais tout juste à l'croire. Ouais mon gars...fini d'jouer... T'es à moi... Et tu vas en baver.
J'te relâche, je souris même pas, chuis sur le point de tomber dans les vapes de trac... Mais j'tremble pas. Je reste froide, j'sais que si j'te montre c'que j'ressens maintenant ce sera foutu pour de bon, déjà qu'tu m'prends à peine au sérieux.
C'est vrai quoi... Chuis presque naine, toute maigrichonne, je sais qu'j'ai l'air fragile, et qu'on a juste envie d'me protéger... Les mecs comme ça qui veulent m'protéger, j'ai juste envie d'leur flanquer mon poing dans la tronche. 
Je sais qu'si j'flanche, t'auras envie de m'protéger, tu d'viendras mielleux, faux, commun...pas intéressant... Alors je d'viens dure comme de la glace, comme un d'ces glaçons fins et pointus qui tombent des toits en hiver.

"Allez, bouge, on s'arrache. On va pas passer la nuit là...  "

J'te claque la fesse, me force à sourire un peu en coin. Tu t'es r'dressé, l'air de rien, mais la lueur a pas quitté tes yeux... Tu m'suis, sans rien dire, je sais qu'tu mates mon cul, j'résiste à l'envie de rouler des hanches pour t'séduire, connerie de cliché à la con... Aujourd'hui la pute c'est toi...
D'ailleurs, pour rétablir un peu la hiérarchie, j'te laisse passer d'vant au portillon du métro, et j'te pelote au passage, pas une ptite caresse douce, nan, un geste de propriétaire, ma main sur ton cul sans vergogne, une tape pour finir, sèchement. J'claque ma langue... T'as un cul d'enfer... Rond, dur, bien moulé dans ton jean taille basse... 
Jt'e mate, quand tu marches, ton pas de mec pas pressé, viril et cool à la fois, et j'me marre en voyant une nana ou deux se r'tourner sur ton passage et te dévorer du r'gard avec des papillons dans les yeux, façon manège enchanté... Si elles savaient... 
Elles s'diraient : "Quel gâchis, un mec comme lui, si prometteur, et c'est qu'une sorte de lavette, de serpillère..." Soumis, c'presque une insulte ça, dans not' monde où un mec doit être fort, et dominateur... Soumise ça c'est presque normal, mais soumis, c't'une tare.
Si elles savaient... Si elles pouvaient comprendre le combat que c'est que d'te forcer à enfin briser la chaîne que nous impose not' culture, ce que c'est que d't'amener au bord de c'que tu es vraiment, c'que c'est que d'te libérer de c'que l'histoire et ta famille ont fait d'toi...


On est arrivés. Tu montes d'vant moi, tu t'arrêtes d'vant ta porte, et j'sais qu'c'est là, j'reconnais ton nom sur la sonnette...
Tu ouvres et tu m'laisses entrer, mais j'te chasse d'un mouvement d'la main.


"Passe devant, j'veux encore mater ton derche... Pis ôte moi ton futal, allez, magne..."

J'ai pas encore fermé la porte que déjà tu baisses ton froc, un sourire grivois sur la figure, tu bandes déjà, j'peux l'voir d'ici. Je r'tiens un rire, purée...t'es bien gaulé...

"Assis." 

J'te montre la chaise, tu t'assois avec une lenteur calculée et tu tournes un peu la tête à droite puis à gauche, pour faire craquer tes vertèbres, histoire d'te détendre sans doute, puis aussi d'me montrer que pour l'moment j't'intimide pas vraiment.
C'est un réflexe... Je veux pas encore t'faire mal, j'veux juste que tu m'prennes au sérieux, Ma main s'lève et t'en flanque une, puis une autre, la paume, puis l'dos, un véritable aller-retour. Tu laches un "Han" mais tu n'frémis qu'un peu... Et tu bandes... Dieu qu'j'aime ça... Encore une baffe, ayé, tu baisses les yeux...
J'te r'garde, longtemps... J'te dévore... Un cadeau d'Noël avant l'heure, un sentiment inespéré, comme un ptit miracle... J'ai envie d'te claquer encore, d'voir tes yeux s'embuer de douleur, mais je me force à respirer doucement. T'auras mal...mais pas trop vite... Si ça va trop vite t'en auras pas pour ton argent.



"Retourne-toi. Assieds-toi dans l'aut sens sur la chaise, j'veux voir ton dos... C'est l'heure de payer l'addition chéri."


J'laisse traîner un peu ma voix sur l'dernier mot, moqueuse... Chéri... C'est pas un mot tendre, c't'une insulte là... Si j'voulais être tendre j't'appellerais ma salope... Tes gestes sont lents, tu fais rouler tes muscles sous ta peau, tu m'montres ton cul bien rond avec un sourire par dessus ton épaule, j'te colle une claque sonore dessus, et ordonne :



"Assis!"


Je chope la ceinture dans ton pantalon qui traîne par terre, tu entends le bruit et j'te sens ravaler ton air, d'impatience et d'envie... J'vais commencer par t'caresser avec, j'te marquerai pas encore...



"J'aime pas attendre, connard... Vraiment pas. Puis l'café était dégueulasse, et j'ai été obligée d'en boire deux en plus, parce qu'il caillait comme pas permis sur c'te terrasse. Tu peux pas être Premier coup sans prévenir, sur ton dos à l'heure putain? Second coup, toujours pas très fort Et pis t'as pas idée d'porter une chemise aussi moche bordel! Tu cherches à allumer encore un coup, puis un autre, j'y prends goût, tu soupires quelle pouffiasse avec ton air de bucheron canadien?"


Je lâche la ceinture une minute pour aller dans la cuisine, je farfouille dans les tiroirs et j'trouve ce que je cherche : un couteau à steack, je r'viens vers toi et je te montre la lame avant de me replacer dans ton dos.



"Tu vas souffrir, j'veux t'entendre gueuler... "


La lame frôle d'abord ta nuque, plusieurs fois. j'aime quand tu frissonnes, tu sais pas si c'est du lard ou du cochon, si j'vais appuyer la lame ou pas, tu sais qu'j'adore le sang, et je sais qu't'en as peur, mais qu'ça t'fascine... j'descends l'couteau sur le bas de ton dos, je te pique la peau à travers la ch'mise. tu t'contractes, tu t'cambres, tu m'excites, punaise... Mes seins s'dressent de sentir ta peur et ton désir ambigüe.


"Ca va faire mal ça... très mal... Tu vas m'supplier, m'insulter, mais si tu bouges, j'te crève doucement... Si tu t'rebiffes, j'te serre les couilles à t'en faire chialer... et tu pourras rêver d'avoir autre chose qu'une poche de glace pour te t'nir compagnie cette nuit..."

Je mords ma lèvre, pour pas rire de ton air surpris et déconfit... Tu sais pas où j'veux en v'nir, tu m'pensais pas si extrême, tu sembles sur le point de dire un truc, tu t'ravises, tu veux pas passer pour un trouillard, un branleur...
J'passe la lame sous ta chemise, je tire l'tissus et scrrrrrtch... j'découpe, du bas vers le haut, j'te sens d'abord soulagé qu'ce soit pas ta peau, puis outré, tu râles, ta ch'mise neuve! J'te claque l'arrière du crâne façon Gibbs dans NCIS, j'adore ce geste plein de morgue, très cool, très sec.


"T'avais qu'à pas porter c't'horreur! Tu t'prends pour un fantasme vivant? T'assumes... J'partage pas! J'te paie pas pour faire le beau et parader d'vant les femelles en chaleur en ch'mise de bucheron..."

Les pans de la chemise pendouillent sur tes bras, tu commences à te tortiller pour les ôter : nouveau coup sur le crâne, bouge pas, et je tire les pans vers le bas pour dénuder tes bras, le tissu repose sur tes poignets, tes mains tiennent le dossier d'la chaise.

"Ah ben voilà une jolie toile vierge... Tu sais c'que j'vais peindre mon ours? Du Kandinsky! T'vas aimer!! Des lignes des traits, jetés sur la toile comme ça, sans but, et ensuite on y voit d'belles formes, des volutes, des visages..."

J'ai l'vé la ceinture et elle s'abat sur toi pour zébrer ton dos de l'épaule à l'omoplate, puis elle s'enroule sous tes côtes, le bout mord ton bras, les coups pleuvent d'abord lentement, puis plus vite, dans tous les sens, j'mets un point d'honneur à c'que ce soit irrégulier mais harmonieux, je me sens monter, mon bras chauffe, mes cuisses frissonnent, mon ventre se serre, ton dos m'fait envie maintenant, m'attire, je jette la ceinture et je plante mes dents, et je savoure ta douleur, ta sueur légère qui perle, ton goût de mâle, de bête... Je t'aime... je ronronne...
T'as crié un peu en sentant mes dents mordre ta chair à vif, les marques gonflent un peu sur ta peau, tu frissonnes mais j'sais que c'est pas d'froid ni d'douleur ou d'peur. J'partage parfois ce besoin que tu as d'avoir mal, comme pour te punir d'être ce que tu es...
Moi j'aime c'que tu es... J't'aime avec ou sans c'te douleur que j'te donne... Tu m'rends toute chose avec ton sourire si franc, ta voix si chaude, des fois j'dégouline de t'entendre m'parler au téléphone... Mais j'm'en veux. Parce qu'j'déteste être qu'une pauv'fille accrochée à tes basques parce que t'es beau gosse. J'déteste c't'envie d'être une chose toute molle dans tes bras qui te lasserait au bout d'une semaine ou deux... 
Tout comme toi tu détestes c'mec trop mec, un peu macho, persuadé qu'il doit sauver l'monde, ou au moins protéger la veuve et l'orphelin... Tu t'interdis d'souffrir, d'ressentir, d'aimer, d'pleurer, passe que tu veux être un mec, un vrai... Passe qu'on t'a éduqué comme ça... Alors qu'au fond tu rêves de chialer dans les bras d'quelqu'un...
C'est comme ça qu'on s'est trouvés, en râlant que merde, c'te société nous bouffe en nous obligeant à dev'nir des gens qu'on a pas envie d'être.

Je r'cule, j'observe mon oeuvre de plus loin, il manque quelque chose... C'est trop... large... Il manque ces lignes fines et ourlées qui donnent de l'énergie à l'ensemble...
Je cherche des yeux... un truc fin... Je souris en voyant ton PC, sur le bureau, là où t'es assis quand on parle sur msn... Ton portable a fini d'charger... je le débranche et je plie en deux le fin câble du chargeur... Tu m'entends faire, tu t'retournes, tu grimaces, et tu ronchonnes que t'as déjà eu ta dose, mais je sens que c'est pour m'provoquer, je ris...


"Tu rigoles? Tu crois que j'vais t'laisser t'en tirer avec un tableau pas fini? Ah non mon grand, serre les dents et serre les fesses, ça va siffler! Ca laisse de belles boucles bien vives ça, le câble électrique. Tu vas aimer, t'aimes les belles choses! T'as bon goût au fond, sauf pour les ch'mises..."

Je n'porterais que 4 ou 5 coups, sorte de point final à mon oeuvre... Mais tu gémis fort, et je sais quelle douleur tu r'ssens, vive, brûlante, acide sur ta peau, j'connais ça pour m'être fait ça toute seule pendant des années... J'sais où frapper, pour qu'la douleur soit vive, mais supportable : l'arrondi de tes bras, les côtes, le galbe de l'épaule...
Ayé, je suis à nouveau très excitée... Cette fois j'veux plus m'arrêter, j'veux profiter de toi sans me r'tenir... Tu te r'tournes, j'ôte ton caleçon, tu bandes... J'utilise le cable de ton chargeur pour attacher tes mains dans le dos d'la chaise, je serre pas fort, mais tu aimes que j't'empêche de bouger je crois. 
J'te r'garde... j'ôte mes fringues, pas toutes, juste mes shoes, mon futal, ma culotte... Je me mets à genoux, et j'commence à te caresser, puis te lécher, et j'mords à l'intérieur de tes cuisses pour bien t'rappeler que si j'ai plus envie d'te sucer j'peux aussi juste m'arrêter et t'faire mal encore... Tu soupires, tu gémis déjà... Je mords fort...


"Arrête de croire que tu vas jouir, putain, j'veux juste que t'aies une queue assez grosse pour m'faire du bien. Calme ta joie et la ferme! Un gode ça jouit pas!"

Je m'empale sur toi et j'bouge les reins, jusqu'à trouver le point qui m'fera décoller... Je sais pas si tu vas t'nir... Si tu tiens pas, j'te ferai mal... Mais tu te mords la lèvre fort pour pas jouir tout de suite... J'te vois faire, tu obéis, tu as rejeté la tête en arrière pour arrêter d'penser, pour arrêter d'sentir, tu m'excites, tu...oui...Oh...Oui!!! Je m'accroche à tes épaules, je jouis... Et je souffle

"Viens, salope... viens..."

Et je mords ton menton, ta gorge, je mordille pendant que tu jouis, sans un cri, sans un mot... je sens tes larmes salées sur tes joues, je les lèche... Je t'aime...je te le dis...


Par Kireseth - Publié dans : One-shots
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