Tu as à peine esquissé ton mouvement que les ongles déchirent ta peau, tu voudrais hurler mais la main sur ton cou se serre. Ta vue se brouille et tes oreilles te semblent pleines de coton, tes
genoux cèdent malgré toi, tu t'effondres sur le sol humide et froid, tes genoux heurtent quelque chose de dur, ça fait comme un choc électrique qui te paralyse, tes mains agrippent celle qui
t'empêche de respirer, en vain, elle a plus de force que toi, sa poigne est d'acier. Sa main libre vient attraper tes cheveux, tu songes que tu as négligé d'aller chez le coiffeur et tu te
maudits de lui laisser une telle prise à disposition. Elle t'agrippe et te tire, brutalement, se penche vers toi, et grogne dans ton oreille :
«Je t'avais prévenu, chaton, de ne pas me chercher… Tu vas être bien sage, à présent, hein?»
Elle lèche les griffures de ton visage, d'un long coup de langue appuyé, et te traine sur le sol derrière elle, vers un recoin sombre derrière une forêt de tuyaux rouillés et de conduites
glougloutantes…
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