Chroniques de la Soumission

Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 11:22

Elle s'est relevée, nue, un peu frissonnante, mais avec le sourire, et se pelotonne contre lui, qui enroule patiemment la corde qui l'attachait il y a encore quelques minutes. Il demande, un peu timidement :

"Alors? Tu as aimé?"

"Oui. Surtout quand tu m'as saisie à la gorge, c'était bon. Et j'ai vu dans tes yeux, tu as failli me gifler. T'aurais dû! Et alors le coup de la clef chauffée au briquet, la vache, tu m'as foutu la trouille c'était vraiment... Pourtant à aucun moment je n'ai pas eu confiance. "

Elle rit presque, et frotte machinalement sa fesse, ça cuit...

Il s'étire, et l'entoure de ses bras
.

"Et toi? Tu as aimé? Tu fais pas ça que pour me faire plaisir hein?"

"Euh...nan, j'ai détesté, je souffre le martyre, c'est évident, d'ailleurs j'ai pas bandé comme un âne pendant tout le temps que ça a duré..."

Il grimace, comique, mimant la souffrance la plus profonde, et elle éclate de rire pour de bon là.

"Mais, euh, arrête de te moquer, vilain."

"J'avoue que je me suis demandé ce que tu aurais aimé que je fasse, si j'aurais pu penser à autre chose..."

Elle est déjà partie dans la douche, et laisse l'eau calmer ses membres engourdis ou endoloris, la légère brûlure sur ses fesses... Elles sont rouges, marquées de ses doigts, lui s'en impressionne parfois, elle adore. Il finit de ranger, vient se doucher aussi, pendant qu'elle se sèche, s'habille, se coiffe, et se regarde dans le miroir, étrangement surprise de se trouver si normale après ce qu'elle a vécu, et qui la laisse flotter dans une sorte de réalité différente. Comme elle le lui dira un peu plus tard, elle a souvent encore l'impression d'être attachée et nue, même quelques heures après. Et s'étonne presque que les passants, ou les autres clients au restaurant, ne s'en rendent pas compte, comme si c'était écrit sur son front... "Salope"... Et en plus elle aime ça... 

Ils vont manger, au ciné ensuite, et papotent de tout, de rien, elle encore à fleur de peau, lui un peu nerveux peut-être,
mais tous les deux plutôt satisfaits. Puis ils rentrent à l'hôtel, hésitant entre faire un câlin ou regarder des conneries à la télé, on verra...

Elle se regarde dans le miroir avant de se déshabiller, il est assis sur le lit et retire ses chaussures. Et soudain elle dit :


"Tu vois, la seule chose que je regrette, c'est que tu n'aies pas tiré profit de ce miroir. Moi il me donne des idées, j'ai flashé dessus dès qu'on est arrivés."

"Oui... c'est vrai ça, j'aurais pu y penser, c'est marrant mais...J'ai sans doute un souci avec les miroirs. J4aime aps me regarder dedans sauf pour voir si je suis vraiment impec."

"Je crois aussi... Mais c'est l'occase, puis c'était moi dans le miroir, pas toi... Quoi que... Viens!"

Elle lui tend la main et l'attire près d'elle, le pousse un peu devant elle, devant le miroir.

"Tu vois? J'aurais pu être nue là, devant toi, et tu m'aurais demandé de me mettre à genoux, et de regarder..."

Le ton de sa voix a changé un peu, elle a ce petit rien coquin, joueur, d'avant que ça ne devienne plus chaud, plus... sexuel. Elle le caresse, son dos, ses épaules, elle le flatte, lâche un soupir ou deux en tâtant ses muscles, elle adore ses biceps, et fait glisser la chemise pour dévoiler les tatouages entièrement, et pour pouvoir en suivre le dessin du doigt. Elle descend ses mains sur le bas du dos, sur les fesses, et les malaxe, plus rude, jusqu'à sentir qu'il accompagne son mouvement, il en redemande.


"Ôte ton pantalon"

Ce n'est plus une simple demande ou un encouragement, c'est un ordre et il s'exécute, doucement, mais docilement. D'un geste elle lui signifie de retirer aussi le caleçon, elle veut le voir nu. Il rechigne, elle prend les choses en main, accompagnant le déshabillage d'une claque sur la fesse, et il grogne.
Elle saisit son menton dans ses doigts, et le fixe, elle est entre lui et le miroir, le protégeant de son image qu'il semble ne pas avoir envie de voir. Elle sonde ce regard qu'elle aime tant, qu'elle craint parfois, auquel elle se soumet si souvent. Et cette fois c'est elle qui le force à détourner les yeux, insistante, intrusive.

"Arrête de penser que je t'embête et fais ce que je te dis. J'ai envie de te voir, de te regarder et là je peux le faire doublement, sous toutes les coutures, je peux te mater comme je veux! Alors tu vas arrêter de gigoter comme une dinde prude et faire ce que je te demande sans rechigner."

Elle s'écarte, et le pousse contre le miroir, lui faisant poser les mains dessus, à hauteur d'épaule, bras tendus. Sèchement, elle ordonne :

"Ecarte les cuisses. Encore! Allez, j'ai envie de te voir, que tu m'offres ce que je veux."

Il écarte les jambes, et elle sait qu'il a fermé les yeux, gêné. Pourtant, il bande, et pas qu'un peu. Elle sourit, bien contente qu'il ne la voie pas. Elle s'assoit sur le bord du lit et regarde, se remplissant les yeux du spectacle, et finalement, demande, très douce :

"ouvre les yeux, et regarde toi... Tu bandes... Tu sais que t'es beau comme ça? J'aime bien te regarder, savoir que tu es excité. Caresse-toi. Comme j'aime... Tu sais ce que j'aime, allez..."

Il hésite, mais le désir prend le pas sur la gêne, il pose sa main sur son sexe et entoure ses bourses de sa paume, longuement, il sait qu'elle adore quand il fait ça, d'ailleurs elle soupire en le regardant. Elle commente, encourage, réclamant mieux, il a fermé les yeux une fois ou deux, elle lui a demandé de les rouvrir, il s'offre, s'abandonne au désir de sa compagne, face au miroir, et se regarde faire. Elle s'est relevée, approchée, elle a glissé ses mains sur lui, son ventre, son sexe, ses cuisses, puis elle s'introduit entre les fesses qui se tendent vers elle, sans qu'il puisse le contrôler vraiment, il ne retient pas le gémissement d'envie, les yeux clos, quand ses doigts viennent jouer avec l'interdit, elle a posé l'autre main sur sa nuque, et murmure à son oreille :

"Regarde... regarde-toi pendant que je mets mon doigt dans ton cul, regarde-toi... Allez..."

Il gémit, se tend, soupire, ouvre les yeux...

Il se verra jouir, languide, offert et soumis.

Par Kireseth - Publié dans : Chroniques de la Soumission
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Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 11:23
La nuit va tomber, le froid les a saisis, et le retour au camp se fait dans la hâte, dans le silence... On n'entend d'eux que leurs pas et leurs souffles rauques qui embuent l'ombre naissante. Il est devant, portant fièrement sur l'épaule son tribut à la chasse du jour, une solide branche de chêne où ils ont ficelé la biche qu'il a abattue d'un heureux et précis coup de sagaie entre les deux yeux. Les cris de joie les accueillent dès que le guetteur a transmis la nouvelle de leur arrivée, et les femmes se précipitent pour prendre de leurs épaules fatiguées les charges qu'ils portent depuis plusieurs kilomètres. La viande et le cuir vont se gâter si elles ne s'occupent pas de traiter le produit de la chasse dès à présent.

Une seule d'entre elles ne s'approche pas pour se joindre au concert de louanges et au travail commun. Elle observe... 

Il l'a vue, et a senti son regard sur lui, il sait qu'elle le suit des yeux, tandis qu'il va vers le feu, se saisir d'un lambeau de foie grésillant qu'une femme a mis à griller, qu'il prend le gobelet de corne qu'elle lui tend, qui est rempli d'une douce boisson sucrée au miel et aux fruits fermentés. Il se restaure, se réchauffe, on le félicite, on le cajole, mais il s'agite aussi, sous le joug des prunelles sombres... Elle attend...

Lorsqu'il aura mangé et bu, qu'il aura reposé ses muscles fourbus par la chasse, la marche et le froid, qu'il aura ôté la peau d'ours maculée de sang gluant qui le ceint et lui tient chaud, pour apparaitre dans toute sa gloire, à demi-nu, luisant encore de sueur, et du sang de sa victime... Là elle sifflera, et s'approchera du foyer.

Il se tiendra debout d'abord, fier et ombrageux, rétif, mais elle lui rappellera très vite où est sa place, d'un coup sec de son bâton de commandement sur le sol ou sur ses mollets, selon son humeur. Il grognera mais il tombera à genoux, et posera sa tête dans la poussière devant elle, pour lui rendre l'hommage du chasseur à la Femme, à la Mère, à la détentrice du savoir ancien et du pouvoir.

Elle est douce, moelleuse et maternelle... Mais lorsqu'elle est contrariée comme ce soir, parce qu'il n'est pas venu lui rendre hommage dès son arrivée, parce qu'il a attendu d'avoir d'abord satisfait son désir d'apparaitre en héros aux yeux des autres membres de la tribu, elle peut être dure et froide comme le silex qui orne la pointe de sa lance. Il frissonne, enfin... 

Il demandera pardon... il ira jusqu'à supplier, jusqu'à ramper... Il est allé trop loin, il a trop manqué de respect, il a trop manqué à la tradition, à la règle qui les soude et fait d'elle leur chef.

Sous la lune pleine qui veille, elle tendra la main vers un autre, vers celui qui a rapporté trois lapins, trois misérables lapins, mais qui est allé en offrir le coeur à l'effigie de la déesse, plein d'humilité et de gratitude envers ce don de la nature. Il partagera la couche de la Mère cette nuit... Et l'autre, le fanfaron... Il couchera dehors, près du feu mourant, oublié comme un vieux bout de cuir usé et troué. Pour qu'elle lui pardonne et le reprenne dans ses fourrures, il lui faudra expier sa faute et son orgueil...


Par Kireseth - Publié dans : Chroniques de la Soumission
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Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 11:24


La main frôle les épis mûrs, la récolte est pour dans quelques jours si le soleil persiste. Elle est calleuse cette main, pleine des durillons que font les poignées des glaives et les dragonnes de cuir. Il n'a pas toujours été paysan, il était soldat.


Il a servi dix ans sur la frontière nord-est de l'empire, à Augusta Treverorum, pendant la construction de la cité, et il a bien gagné ses galons de centurion et la retraite confortable qui lui a permis de s'acheter cette terre dans le sud de la Gaule, d'y construire une petite maison et de couler une fin heureuse.


Il retourne vers son foyer rayonnant sous le soleil, ses murs blancs aveuglants, son toit rouge vif, les cyprès encore jeunes plantés pour couper le mistral ne cachent pas encore la petite terrasse ombragée aux regards. Il sourit... Et sursaute, au sifflement du fouet. Il se précipite, la main posée sur la garde du poignard qu'il ne quitte jamais, se glisse dans l'ombre de la maison pour observer, avant de soupirer de soulagement. Ce n'est qu'Aurea qui joue avec le fouet qu'elle utilise d'ordinaire sur les taureaux. Il regarde et écoute la voix rocailleuse à l'accent nordique tempêter contre le nouvel esclave qu'il a acheté la veille : Aurea est fâchée, il a cassé une caisse entière de vaisselle en la déchargeant de la charrette...


Elle n'est pas romaine, mais germaine. Grande, même plus grande que lui, la chevelure d'un blond doré qui lui a valu le nom qu'il lui a donné... Il l'a capturé il y a de ça quelques cinq ou six années, lors d'une des nombreuses escarmouches sur les villages barbares le long du limes, et contrairement aux fois précédentes,il ne l'a pas vendue. Elle n'avait rien de particulier, sauf peut-être ses yeux, noirs et brillants qui lui ont rappelé ceux des gens femmes de son peuple, contrairement aux yeux souvent trop clairs et vides des barbares. Il n'avait pas réellement besoin d'or à ce moment là, il avait eu de la veine aux dés... Et il avait froid la nuit.


Elle s'était laissée faire... Elle n'était pas batailleuse, elle avait simplement très vite pris le pli de lui faire à manger, de nettoyer ses armes, de ravauder ses tenues et de partager son lit. Elle aimait plutôt ça d'ailleurs, et il n'avait jamais regretté le choix de la garder avec lui tant il appréciait son tempérament de feu entre les draps. Parfois elle se refusait, par jeu, pas au début, non, mais une fois qu'elle avait eu fini de l'adopter comme un chien adopte son maître... Et il l'attachait au cadre du lit pour la punir, en riant et il aurait plus d'une fois juré qu'elle adorait ça!


Une fois et une seule elle avait essayé de s'enfuir, au bout d'un an environ, quand il avait du changer de caserne, il l'avait retrouvée en larmes sous un pont, et dans un latin encore approximatif elle lui avait raconté sa peur de l'inconnu, elle qui n'avait jamais quitté sa forêt et sa terre natale. Il l'avait battue, pour s'être enfuie, puis il l'avait prise dans ses bras, pour la consoler, et lui avait juré de ne jamais la revendre sauf si elle le désirait. De ne jamais la quitter sauf s'il se faisait tuer. Quelques jours plus tard il avait fait faire pour elle le petit collier de bronze avec une petite plaque gravée de ces mots :  Aurea, esclave de Marcius. Et il savait qu'elle le portait avec fierté, ce collier... Elle se pavanait avec devant les esclaves des autres soldats du régiment.


Il lui arrivait de la battre, bien sûr... Une fois elle avait manqué de respect à un citoyen aviné, le giflant alors qu'il lui tripotait les fesses. Il avait proprement cassé la figure du type, et avait ensuite dénudé son esclave devant l'assistance hilare pour lui rétamer la peau du dos à coup de ceinturon... Parfois elle rechignait aussi, et il lui tannait les fesses avec une badine improvisée. Mais dans l'ensemble, ils avaient une relation des plus complices et tendre.


Et à présent, il pouffe de rire à l'ombre du mur, tandis qu'elle laisse siffler le fouet aux oreilles du jeune esclave recroquevillé sur le sol, en larmes et transi de peur. Il a failli éclater de rire en entendant la voix rocailleuse menacer, tempêter et râler, tant il retrouve ses propres intonations dans les propos de son esclave. Elle est belle, le soleil couchant illumine sa tête d'un halo doré, le geste de lever le fouet tend sa tunique courte sur ses seins arrogants, puis elle se penche pour saisir le maladroit par les cheveux, et le secouer, et Marcius peut admirer à loisir le décolleté plongeant... Le jeune esclave supplie, commence à ramasser les morceaux de poterie, en rampant au sol, balbutiant des "grande maitresse" à tour de bras, elle se laisse un peu fléchir, et le toise, hautaine... Marcius sent son désir monter et sa main va se poser sur sa manifestation la plus évidente, il se caresse, les yeux rivés sur la femme debout, haletante, furieuse, les yeux brillants... Il soupire, ferme les yeux alors qu'elle rentre dans la maison et disparait de sa vue, pour garder à l'esprit son image si excitante... Sa main accélère le mouvement, il est adossé au mur frais, il mord sa lèvre pour ne pas faire trop de bruit...


Le fouet claque...



"Tu t'amuses tout seul maintenant?"


Il a sursauté, et la regarde, elle est comme sur la terrasse, vexée, les joues rouges, les yeux brillants, le fouet à la main, il hésite, sur le point de la rembarrer, après tout il est chez lui, et fait ce qu'il veut... Mais il sourit, et se fait timide :



"Tu étais si belle, en colère... j'ai pas su résister... Tu sais comme je peux être un vilain petit garçon!"


"Vilain oui! Je vais t'apprendre moi à épier les gens, petit vicieux! Tu vas souffrir, ma petite chose..."


Elle rit de bon coeur, c'est ainsi qu'il la nomme quand il l'attache au lit et la fesse pendant leurs jeux d'amour. Elle attrape ses cheveux et le traine dans la maison... Il soupire d'envie...


Ah que c'est bon d'être à la retraite!



Pour ma Quiche et ma Banane.

Par Kireseth - Publié dans : Chroniques de la Soumission
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Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 11:29

Perrine court dans les couloirs du château, comme si elle avait le diable à ses trousses! Encore une fois la voix retentit, stridente, et colérique :


"Perrine! PERRINE! Où es-tu donc espèce de gourde? Hugues hurle à la mort et tu traînes tes guêtres on ne sais où à te faire lutiner par les gardes de Monseigneur je parie!"


La gifle la prend en vol, elle geint et tombe à genoux, avant de supplier :


"Pardon Madame, j'étais aux cuisines pour transmettre à Géralde le menu de ce dimanche. J'ai fait aussi vite que j'ai pu Madame."


Elle sait comment apaiser les humeurs de sa Maîtresse, la petite nourrice. Ca va faire le troisième enfant qu'elle nourrit sur les cinq qu'a eus cette dernière. Elle lève des yeux contrits, lisse sa robe et se tient coite un instant, le temps que l'orage passe.

"Bon... Tu as raison, c'était pressé, sinon Géralde n'aura pas le temps de faire en ville les emplettes d'épices et d'aromates pour le rôt et la daube. Va donc nourrir Hugues, espèce de feignante!"


Elle se lève et dénude en chemin vers le berceau ses seins lourds...


"Il a bu il y a peu Madame, je ne sais pas si j'aurais assez de lait tout de suite..."


"Tu en auras, tu sais bien que si ça ne coule pas nous aurons recours à la bonne vieille méthode!"


Elle grimace, et regarde ses tétons bruns et tendus, ridés et contractés comme deux figues séchées au soleil, pleins de promesses juteuses et sucrées. Elle n'a pas le temps de se pencher sur le berceau que déjà la châtelaine s'est approchée dans son dos et a saisi à pleine main un des seins, pour le malaxer...



"Tu es la meilleure nourrice du domaine ma Perrine, mais ton lait est aussi dur à obtenir que le pardon pour ses pêchés!"


Elle rit, et masse les globes vigoureusement, avant de saisir un des tétons et de le tordre entre ses doigts fins, mais nerveux. Perrine gémit, se cambre, se contracte sous la douleur et soupire, les mains crispées sur son bas-ventre...



"Madame... S'il-vous-plaît... non..."


"Ah mais si Perrine! Nourrir mon fils passe avant tes considérations morales ma chère! Si tu es échauffée par ma méthode, je ferai appeler le valet de Monseigneur, il te fera ton affaire et nous n'en parlerons plus! Et au moins Hugues aura le meilleur lait qui soit!"


"Madaaaaame..."


La Dame se penche, et porte à ses lèvres le téton libre qu'elle mord avec délices, Perrine gémit de plaisir et de douleur mêlés, l'enfant à ces cris se rappelle qu'il a faim et hurle de plus belles, un coup de dents encore et Madame prend l'enfançon pour le lui presser dans les bras :


"Allez! Ca devrait couler comme une fontaine à présent!"


Il tète le bougre, il mord les pointes déjà bien sensibles, Perrine s'agite, le ventre en feu, les bruits de succion lui emplissent l'esprit et le corps d'envies immondes... La châtelaine crie :



"Amédée! Amédée venez ici nous avons besoin de vos services!"


Le jeune valet arrive un peu échevelé d'avoir couru, se fige au spectacle des seins de Perrine étalés au grand jour, un sourire un peu niais aux lèvres. La Dame la fait se tourner, soulève les jupes et montre au jeune homme les fesses blanches, dodues comme chapons de la Noël :


"Amédée, vous savez par où l'on fait des enfants? Alors passez par l'autre porte je vous prie! Je ne voudrais pas que vous me la faisiez grosse, elle perdrait son lait! Ah je vous jure, c'est difficile de trouver une bonne nourrice de nos jours..."

Par Kireseth - Publié dans : Chroniques de la Soumission
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Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 11:31

Scène de jalousie, elle regarde la fille hurler, se déchainer contre son cavalier, le fustiger, l'insulter, il hausse les épaules, soupire, lève les yeux au ciel et soudain, ça claque, la gifle, le son la sidère, elle porte la main à sa joue par mimétisme, la fille s'est tue, de grosses larmes coulent de ses yeux trop maquillés, quelques sourires dans l'assistance, clients du club, le videur...


Elle serre son vison autour d'elle, enroule les perles sur son poignet par habitude et se tourne vers Helen :



"Allez, on s'arrache, ça commence à tourner beauf ici. Jasper? Champagne. Et arrangez-vous pour prendre le chemin le plus long pour rentrer aussi, je suis pas pressée..."


Retour à la maison, portes qui claquent, son père la regarde passer, whiskey à la main...


"Tu ne devrais pas sortir si tard, chérie, que vont penser les gens?"


Regard dégoûté :


"Que je suis comme ma mère? Une fille de mauvaise vie? Tant mieux, pour ce que ça me fait..."


"Mais tu sais que c'est mauvais pour mon image chérie! Tu ne voudrais pas que Papa ait des soucis avec ses investisseurs angel, pas vrai?"


"Je m'en fiche... De toute façon t'as que ça à la bouche. Nan, tiens, j'vais même pas rester là, j'me barre, j'vais dormir chez Helen!"


Reclaquage de porte, cris...


"JASPEEEEEEEEER!"


Arrivée chez Helen, petit appartement d'étudiante pas trop riche, le vison valse sur le lit défait, la fille s'y vautre, jambes écartées sur ses dessous de dentelle fine sous la jupe perlée, bas noirs, porte-jarretelle... Ses cheveux courts, garçonne, sont un peu défaits, elle joue avec la mèche de son accroche-coeur, moue boudeuse... Helen est déjà en chemise de nuit, et se marre :



"Encore une dispute avec Papa chéri, Angelchou? Alors? que t'a-t-il fait cette fois? Il a refusé que tu invites tes quatre soupirants en même temps dans ton lit?"


"Mais n'importe quoi... Non, il est juste... tellement mou, tellement...dans son monde, comme si j'existais pas. Comme si j'étais juste une sorte de truc gênant pour sa carrière..."


"Tu sais que tu racontes n'importe quoi Angie? Il t'aime... Il sait pas te prendre, mais il t'aime énormément!"


"Mais pourquoi est-il comme ça, si...si... Ah mais comme il m'énerve! Je pourrais danser toute nue sur le gazon ou proposer mes charmes aux voisins en sonnant aux portes que ça lui ferait ni chaud ni froid!"


Elle s'est levée, marche de long en large, les mains serrées sur les perles de sa robe, tape du pied, du poing sur la coiffeuse...



"Il a même pas râlé pour la manifestation de féministes de l'autre jour, pas un mot, juste son regard déçu de cocker... Helen, j'en peux plus, il m'énerve, il..."


La gifle claque, résonne, le son la sidère, elle porte la main à sa joue par surprise, deux grosses larmes de douleur roulent de ses yeux, elle se laisse tomber sur le lit, hagarde, sans voix..
.


"Ben voilà, ça va mieux, non? Tu la voulais depuis un moment celle là, pas vrai Angie? J't'ai vu reluquer la greluche de tout à l'heure quand son mec lui a collé sa paluche sur la figure... Je t'ai sentie envieuse... Maintenant, t'es pas obligée de faire grimper ton vieux au cocotier pour avoir une baffe de temps en temps hein? Tu me le dis, je t'en colle une c'est aussi simple que ça."


Elle hésite, la main sur sa joue qui la brûle délicieusement, un long frisson la parcourt, et un soupir s'échappe de ses lèvres, soulagé, enfin elle a éclaté la bulle, la bulle de pus... Elle éclate de rire...


"Si j'avais su que c'est si simple... Je t'aime Helen tu sais?"


"Je sais, je sais... T'es calmée? Parce que j'aimerais bien dormir, j'ai un cours de littérature bien pénible demain matin."


"Oui oui, on va dormir...Mais...tu...tu veux pas juste m'en remettre une autre hein? Dis? S'il-te-plaît?"

Par Kireseth - Publié dans : Chroniques de la Soumission
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